Ce samedi 5 mars 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit de Lusail à Doha, à l’issue de la deuxième journée du Grand Prix du Qatar 2022.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui remet en jeu cette année son titre de champion du monde face à une opposition qui apparaît plus solide que jamais…
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
La qualification n’a pas été facile pour vous, Fabio. Évidemment, le problème principal semble être la vitesse de pointe…
Fabio Quartararo : « Pour être honnête, je me sens très à l’aise sur la moto. Je me mets à la limite mais je ne suis pas un ingénieur. La vitesse de pointe est une chose, mais je ne suis pas un ingénieur donc je me donne à 100 % à chaque fois que je prends la piste. Aujourd’hui, demain et jusqu’à la fin de la saison ! Mais oui, c’était dur. »
Dans ces conditions, quelle est votre stratégie ?
« Comme je l’ai dit avant, la seule stratégie que j’ai est d’attaquer à 100 %. Je n’ai pas d’autres stratégies que ça, et quelles que soient les conditions c’est la seule façon pour moi d’être devant. Je ne dois avoir que ça en tête et me pousser au maximum, toujours. »
En partant de si loin sur la grille, que pouvez-vous essayer de faire de différent pour remonter ?
« Pour être honnête, sur ce circuit, nous devons faire un premier tour parfait. L’année dernière, j’étais P9 pendant quasiment toute la course et j’ai pu doubler. Mais les choses changent, les motos ont progressé, donc nous verrons bien, mais ce qui est sûr, c’est que nous essaierons quelque chose sur la moto demain car pour le moment je ne me sens pas si mal en ce qui concerne le rythme. Ensuite, on verra, mais je me donnerai à 100 % mais il faudra aussi prendre soin des pneus, donc ce ne sera pas un travail facile. »
Même si vous le saviez depuis les essais, est-ce douloureux de vous rendre compte que les autres motos ont plus progressé que la vôtre ?
« Comme je l’ai dit avant, je suis seulement le pilote qui est sur la moto. J’attaque à 100 %. En arrivant au Qatar, je m’attendais à beaucoup mieux, mais comme toujours, je suis rapide en ce qui concerne le rythme. En regardant les séances de qualification, je ne suis pas extrêmement en colère car je sais que j’ai fait de mon mieux et que je ne pouvais pas faire beaucoup mieux. Donc pour être honnête, je ne sais pas trop quoi dire. »
Quel est le principal problème ? La vitesse de pointe ou l’instabilité en sortie de virage ?
« Mon feeling, c’est que globalement nous n’avons pas d’adhérence à l’arrière et nous souffrons trop. J’imagine que nous n’avons pas de marge pour mettre plus de puissance à l’accélération. Je dirais que l’adhérence à l’arrière, quand la moto bouge complètement, c’est parce que j’attaque à la limite. Quand vous attaquez à la limite, il arrive un moment où la moto n’est plus vraiment stable. Au final, si la moto bouge, ça veut dire que je suis à la limite. Mais pour moi la différence principale est que l’adhérence arrière manque en piste, et nous savons que cela est un point faible pour nous. Je dirais que c’est le problème principal. »
Classement de la Qualification du Grand Prix MotoGP du Qatar sur le circuit de Losail/Lusail :
Crédit classements : MotoGP.com