Depuis le début de ce Grand Prix du Qatar, Brad Binder joue les trouble-fêtes aux avant-postes avec une KTM qui n’a pourtant jamais apprécié le tracé de Doha. Mais le Sud-Africain place sa RC16 dans des positions qui comptent, se permettant même de mener comme cela a été le cas en FP1 où lors de la Q1. Au vu de sa prestation accomplie jusque-là, c’est un candidat au top 5, voire plus si affinités puisqu’il partira d’un bon septième rang sur la grille …
En vitesse de pointe, la KTM est capable de rouler jusqu’à 342,8 km/h, ce qui fait qu’elle rend peu ou prou 7 km/h à la meilleure Ducati signaler lors de la Q2 qui était celle de Bastianini à 349,5 km/h. Le handicap n’est pas rédhibitoire, surtout avec un Brad Binder au guidon, toujours saignant dans une bataille de chiffonniers. L’ancien Champion du Monde Moto3 domine aussi son clan autrichien puisque son équipier Miguel Oliveira est 14e sur la grille tandis que les deux rookies de chez Tech3 sont avant dernier pour Raul Fernandez et antépénultième pour Remy Gardner.
Il y a donc quelque à jouer pour Brad Binder qui a le moral au beau fixe : « je ne me suis jamais senti aussi à l’aise à Doha » sourit-il. « C’était une bonne journée ce samedi. Je suis content du travail que nous avons fait. La FP2 d’hier a été décevante à cause de la panne, et « l’activité paranormale » sur la moto sur le frein moteur qui nous a ralentis. Je suis content d’avoir encore réussi à m’améliorer aujourd’hui. La moto se sent bien. J’ai ressenti cela lors des essais en Malaisie et en Indonésie. Je ne me suis jamais senti aussi à l’aise à Doha sur la KTM RC16. Je suis prêt pour la course de dimanche ».
Brad Binder : « je m’attends à des courses style Moto3 dimanche »
Tout est dit mais le double vainqueur en MotoGP ajoute tout de même : « nous avons fait un bon pas à Mandalika, où nous avons pu créer une nouvelle base pour la saison avec les nouvelles pièces. Avec le réglage, nous nous sommes principalement adaptés au nouveau package aérodynamique. La moto est maintenant beaucoup plus facile à rouler, cela facilite notre travail. Nous avons à présent une certaine marge de manœuvre avec la roue avant, nous n’avons plus l’impression de repousser constamment la limite ».
« Le Qatar a toujours été difficile pour nous dans le passé, l’année dernière c’était l’une des courses les plus difficiles. Je suis convaincu que notre nouveau package fonctionnera beaucoup mieux ici, même s’il faudra un certain temps avant que nous puissions réaliser tout son potentiel. Les écarts sont plus serrés que jamais, je m’attends à des courses style Moto3 dimanche. Ça va être super cool à regarder ». Et il termine : « ça va être fou, une année incroyable ».
MotoGP Qatar J2 : Qualifications
Crédit classement motogp.com