Cette pression sur la direction de course pour qu’elle change au Qatar le programme du vendredi en MotoGP, reportant ainsi la décision de la qualification directe en Q2 à ce samedi, en raison d’une piste de Losail mouillée par une averse, a été un événement marquant de ce premier jour du premier Grand Prix de la saison. Une manœuvre qui a réussi mais qui n’a pas été saluée par l’unanimité des pilotes. Johann Zarco a dit tout le mal qu’il en pensait et, avec lui, Jack Miller et Marc Marquez ont regretté cette issue, néanmoins soutenue par 60% de leurs homologues. Mais qui a voulu en arriver là ? Le clan Ducati …
Pour Speedweek, ce n’est en effet un secret pour personne que Ducati a fait pression pour déplacer les EL2 du vendredi pluvieux au samedi. Une conjoncture que Pecco Bagnaia a ainsi expliqué : « on ne pouvait pas voir combien d’eau il y avait sur la piste » dit-il. « À cela s’ajoutait le sable qui se déposait également sur la visière. La visibilité était vraiment mauvaise. Je n’ai roulé derrière un autre pilote que pendant trois tours et la visibilité était nulle ».
Pecco Bagnaia : « une course au Qatar sur une piste mouillée ? Ce n’est pas une bonne idée »
Il ajoute : « il faut aussi penser aux pilotes plus en retrait dans le peloton. Une course dans ces conditions ? Ce n’est pas une bonne idée – à moins que tout le monde n’ait 15 visières détachables comme en motocross ».
Pecco Bagnaia souligne que tout était question de visibilité, pas d’adhérence sur la piste : « malgré tout, c’était correct, voire plutôt bon » reconnait-il avant d’en venir à ses sensations dans ces conditions précaires : « nous devons encore travailler là-dessus. Mes sensations aux freins sont encore loin d’être optimales ».
Résultats du GP du Qatar FP2 MotoGP
Résultats du GP du Qatar FP1 MotoGP
Crédit classement motogp.com