Lors de ce Grand Prix du Qatar, première manche de la saison MotoGP 2024, c’est Joan Mir qui a donné le ton de l’atmosphère chez Honda.
Après s’être montré très satisfait de la nouvelle RC213V lors du premier test 2024 à Valence, le pilote espagnol a dû se rendre à l’évidence: malgré une machine entièrement revue des points de vue de la conception, du moteur, du châssis et de l’aérodynamique pour s’adapter à tous les pilotes plutôt qu’au seul Marc Marquez, les performances sont encore en retrait par rapport aux adversaires.
10e et première Honda au test à Sepang, l’homme de Majorque a terminé 19e des essais sur le circuit de Lusail, il y a quelques jours, avec un écart d’une seconde et demie sur un impérial Francesco Bagnaia. De quoi largement tempérer la bouffée d’europhorie entrevue, en attendant que les énormes concessions accordées aux constructeurs japonais fassent leur effet.
En répondant aux questions des journalistes spécialisés aujourd’hui sur le circuit qatari, le numéro 36 précise d’ailleurs que Honda, loin de baisser les bras, s’est retroussé les manches pour retrouver le lustre qui a longtemps caractérisé la firme nippone.
Joan Mir : « Je vois beaucoup de changements cette année. Les personnes qui dirigent le projet Honda ont changé et j’ai vu beaucoup de travail au cours de ces derniers mois. Ils veulent sortir de cette situation et je pense qu’ils prennent les bonnes mesures pour y parvenir.
Il est difficile de faire un pronostic sur l’évolution de la moto cette année. Mais je suis convaincu que, s’ils continuent à travailler comme ils l’ont fait, ils trouveront la clé de ce dont nous avons vraiment besoin.
Je ne sais pas encore quel est notre véritable potentiel sur ce circuit. Cependant, je suis convaincu que ce sera difficile parce que notre moto n’est pas complètement adaptée et que l’année dernière, c’était difficile. Si nous réalisons un week-end correct, je serai très heureux. »
Credit photo d’ouverture : Repsol Honda
