Le retour de Jorge Martin (Aprilia Racing) au Grand Prix du Qatar 2025, ce vendredi 11 avril, a ravivé le débat autour d’une polémique née de sa blessure. Victime de multiples fractures au scaphoïde gauche lors d’un essai privé à Buriram en février – après seulement 13 tours à Sepang –, le champion MotoGP 2024 a manqué toute la présaison et les trois premières courses. Aprilia, souhaitant lui offrir un test privé pour se réadapter à la RS-GP25 (90 tours cumulés avant Losail), s’est heurtée à un veto d’un des constructeurs. Si les rumeurs pointaient Honda comme responsable, Alberto Puig, patron de HRC, dément catégoriquement.
Une polémique réglementaire agite le paddock MotoGP concernant les essais privés pour Jorge Martin. Alors qu’Aprilia souhaitait organiser une session spéciale pour son champion blessé, le refus opposé à cette demande a déclenché un vif débat, avec le team Honda pointé du doigt avant que son directeur Alberto Puig ne démente catégoriquement ces accusations.
Jorge Martin, gravement blessé lors des essais de Malaisie puis d’un accident d’entraînement en Thaïlande, n’avait effectué que 90 tours sur sa Aprilia avant son retour ce week-end au Qatar. Face à cette situation exceptionnelle, Aprilia avait sollicité une dérogation à la réglementation actuelle des concessions, qui n’autorise que Honda et Yamaha à effectuer des tests en cours de saison.
Alberto Puig : « ça ne s’est pas passé comme ça »
Alors que des sources paddock accusaient Honda d’avoir été le seul constructeur à s’opposer à la demande, Alberto Puig a fermement démenti : « ça ne s’est pas passé comme ça. Tous les fabricants ont convenu que nous devions le faire, mais à partir de l’année prochaine, pas maintenant. » Une position qui contraste avec celle de Ducati, initialement réticente mais ayant finalement voté pour par « respect » pour Martin, selon Gigi Dall’Igna.
Massimo Rivola, PDG d’Aprilia, a adopté une posture conciliante : « c’était une bonne idée. Je pense qu’à l’avenir, nous trouverons tous un accord sur ce point. » Cette affaire révèle les tensions sous-jacentes autour du système des concessions, alors que Martin a dû faire son retour dans des conditions difficiles, terminant à 1,6 seconde du leader vendredi.
Si le cas Martin n’a pas obtenu gain de cause, cette polémique pourrait influencer l’évolution des règles à partir de 2026. En attendant, le champion du monde doit composer avec un retour compliqué, tandis que les constructeurs devront trouver un consensus pour gérer ce type de situations exceptionnelles à l’avenir.