En ce dimanche 4 avril 2021, Franco Morbidelli a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Losail au terme d’un décevant Grand Prix de Doha.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Franco Morbidelli sans la moindre mise en forme.
Franco Morbidelli : « 10 jours difficiles, ici à Doha. Nous peinons à comprendre comment le package fonctionne. Ce matin, nous avons procédé à une importante modification pour revenir davantage à une configuration similaire à celle du début 2020. Durant la course, c’était à coup sûr mieux que lors de la dernière car j’étais dans le coup et j’ai pu me battre. En partant dixième, et en n’ayant pas la moto la plus rapide du plateau, c’était vraiment difficile de se battre avec les gars, mais au moins j’ai eu de chance de le faire. Puis les problèmes, des problèmes similaires à ceux du début de 2020, sont arrivés. J’ai donc peiné à maintenir un bon rythme jusqu’à la fin et j’ai terminé le pneu trop vite. Je n’ai pas pu être régulier et rapide durant toute la course. Mais quoi qu’il en soit, le positif de cette course c’est que nous avons progressé comparé à la dernière course et nous avons amélioré le feeling comparé aux neuf jours précédents. C’est une bonne chose. Bien sûr, ce n’est pas ce que nous voulons, mais c’est quand même une bonne chose. Je dois donc garder le positif de ce week-end, et le positif de ce week-end est que le dernier jour nous avons pu enfin améliorer le feeling le dernier jour pour franchir un grand pas en revenant en arrière. Un peu inquiétant mais c’est ce qui nous a aidé aujourd’hui et ce qui a été utile pour aujourd’hui. Je dirais que nous avons fait les bons choix. »
Nous nous rendons à Portimão où vous avez été très rapide, mais vous avez repris les réglages de début 2020. Avez-vous décidé quels réglages vous allez utiliser au Portugal ?
« Pas encore ! Pas encore. Je ne sais toujours pas quelle moto nous allons utiliser là-bas. Nous devrons résoudre ça avec Ramon (Forcada). Je ne sais pas encore car nous étions concentrés sur ce weekend. »
Savez-vous quel était le problème que vous avez rencontré vendredi matin ?
« Je ne sais toujours pas, non. Désolé. »
Vous ne savez pas ou vous ne voulez pas savoir ?
« Je ne veux pas savoir. »
Voulez-vous savoir si vous avez rencontré le même problème que Valentino Rossi, car cela a été un weekend difficile pour lui également ?
« (Soupir) mes problèmes sont assez grands comme ça pour que je m’occupe seulement de moi-même. Il est également difficile de comparer avec les autres garçons car ils ont des motos différentes, donc nous devons seulement nous concentrer sur nous-mêmes et essayer de résoudre les problèmes que nous avons. Je ne peux donc pas regarder ailleurs et je dois me concentrer sur moi-même. »
Les datas vous donnent-elles une idée de comment Maverick Viñales et Fabio Quartararo ont pu suffisamment préserver leur pneu arrière pour remporter les courses ?
« Non ! On ne peut pas comparer, on ne peut pas comprendre, car les motos sont différentes. Négatif. »
Vous ne pouvez pas comparer. Vous sentez-vous isolé dans l’équipe et est-ce plus difficile, puisque vous ne pouvez comparer avec personne ?
« Si j’étais rapide, ce serait l’opposé (rires) : Ils ne pourraient pas comparer avec moi, un peu comme c’était l’année dernière. C’est donc à double tranchant, vous pouvez considérer cette situation de deux façons : C’est négatif quand vous allez mal, et positif quand vous allez bien. J’espère donc que nous allons nous concentrer dans la bonne direction et seront suffisamment forts pour faire progresser notre package afin d’être rapides. C’est tout. »
Classement du Grand Prix MotoGP de Doha :
Crédit classement: MotoGP.com
