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Voir un Valentino Rossi se classer 21e sur 22 pilotes engagés en MotoGP au terme d’une séance qualificative est un événement qui pousse à la réflexion. Et qui tombe mal pour le Doctor qui sort d’une brève polémique avec Lucchinelli sur son âge, sa pérennité et sa retraite qui aurait déjà dû arriver selon son aîné. Mais le Doctor fait face et ne se cache pas derrière un problème de pneu pour expliquer cette débâcle. Il était quatrième et jovial sur la grille du Qatar. Le voilà avant-dernier et apparemment impuissant sur celle du Grand Prix de Doha sur le même tracé de Losail…

Ce n’est pas avec ce genre de performance que Vale, par ailleurs, honorera sa clause de résultat inséré dans son contrat d’un an et à prendre en compte pour un renouvellement. Mais cet effondrement ne cache pas les craquements aussi entendus dans l’édifice Petronas qui se lézarde. Ainsi, Franco Morbidelli s’élancera 10e, et c’est aussi loin du compte pour un prétendant au titre qui a déjà joué un joker la semaine dernière en étant victime d’un mal inconnu sur une M1 fumante lors de la journée du vendredi.

Des questions se posent mais il est encore trop tôt pour en trouver les réponses. On rappellera qu’en 2020, ce team a remporté six des 14 courses au calendrier. Sur sa contre-performance de ce samedi, Valentino Rossi commente : « c’était une journée vraiment difficile, je n’ai jamais été rapide, nous avons essayé d’améliorer la sensation à l’arrière, mais les choses ne se sont pas améliorées et j’ai souffert de patinage sur le pneu arrière. De plus, après quelques tours, mon rythme n’est pas bon et j’ai aussi souffert en qualifications. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être rapide, la semaine dernière j’étais rapide mais le rythme a baissé et nous avons essayé d’améliorer les choses mais nous n’avons pas pu ».

Un constat terrible que le nonuple titré de 42 ans poursuit ainsi : « ce sera difficile de partir de derrière, on verra ce qui peut être fait. Il y avait beaucoup de vent sur la piste et aussi du sable, c’était difficile à piloter. En qualifications, lorsque nous avons mis les pneus tendres et pour une raison quelconque, nous avons stressé le pneu arrière et je ne pouvais pas pousser. La course sera difficile non seulement parce que je commence derrière, mais aussi parce que je n’ai pas le rythme ».

Valentino Rossi : « nous avons de gros problèmes »

« La semaine dernière au moins en qualifications, j’ai bien fait, j’étais environ 1,7 seconde plus rapide qu’aujourd’hui, un écart énorme. Nous avons essayé de changer quelque chose sur la moto à la fois en termes de réglages et d’électronique pour protéger le pneu, mais non seulement cela n’a pas fonctionné, mais nous avons également été plus lents en qualifications. En une semaine, les choses peuvent changer, même si vous courez sur la même piste ».

« Bien sûr, nous ne sommes pas heureux, notre objectif est d’essayer de rester en tête, d’être compétitifs et au lieu de cela, nous avons de gros problèmes. Nous souffrons de problèmes d’adhérence arrière depuis un certain temps, ce n’était pas une situation facile. La semaine dernière j’ai été rapide en qualifications mais ensuite j’ai beaucoup bataillé en course. Il faut essayer de comprendre pourquoi. Avec l’équipe, nous sommes toujours engagés à 100%, nous ne sommes pas en colère, mais nous ne sommes certainement pas heureux ».

Valentino Rossi termine : « je ne pense pas avoir besoin d’un pneu plus dur. Le mélange est le même pour tout le monde, et si les autres peuvent le gérer, nous devons le faire aussi. Ce n’est donc pas une question de pneus ». Mais alors quoi ?

Valentino Rossi est loin du compte au Qatar

MotoGP Qatar 2 J2 : chronos

Crédit classements : MotoGP.com

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