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En ce samedi 27 mars 2021, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Losail au terme de la deuxième journée d’essais du Grand Prix du Qatar.

Auteur du 2e temps, il l’a fait dans le cadre de la conférence de presse post-qualification qui réunissait également Francesco Bagnaia, Maverick Viñales, Sam Lowes et Darryn Binder.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme.


Fabio, vous n’aviez pas l’air très heureux à la fin de la FP4 je suis sûr que votre chrono en qualification vous a ramené le sourire…

Fabio Quartararo : « Oui, cela a été dur en FP4. Nous avions essayé quelque chose en FP3 mais les conditions étaient totalement différentes de la FP4. Je pensais que cela allait être OK mais le feeling était très mauvais et notre rythme n’était pas bon, donc en passant de la FP4 à la qualification de cette façon, je n’étais pas heureux car j’étais loin, pas bien sur la moto. Nous avons donc simplement décidé de revenir en arrière comme au test, ce qui étaient nos meilleurs réglages. C’était les plus rapides pour nous et j’ai été en mesure de faire de meilleurs temps.
Et oui, je suis heureux car je n’ai pas pu tirer profit de mon deuxième pneu lors de la qualification, mais seulement du premier, et je pense que nous avions une petite marge avec le deuxième pneu car Franco était devant nous. Mais malheureusement, pour une seconde, nous avons eu le drapeau à damier. Mais oui, je pense que la meilleure place que nous pouvions obtenir était la deuxième, et je suis heureux. »

Avez-vous trouvé quelque chose pour progresser dans le quatrième secteur, et à quel point est-ce important que les deux Yamaha d’usine soient en première ligne ?

« Je pense que c’est très important car je ne sais pas si tous les constructeurs ont le « front device » pour le départ, mais je me suis beaucoup entraîné durant le test, tout comme Maverick, pour faire les meilleurs départs possibles. Malheureusement, il est très difficile de faire un excellent départ et très facile d’en faire un mauvais. Donc comparé aux autres pilotes, nous sommes plutôt lents, donc nous essaierons de gérer de la meilleure façon possible pour rouler vite dans le premier tour et exploiter au mieux notre potentiel. Mais je me sens très bien, je me sens rapide, donc je vais me battre demain. »

Franco Morbidelli a dit que la Yamaha était une moto pour gagner, mais pas une moto pour se battre ?

« Je pense qu’il a raison car si on regarde les victoires de Yamaha l’année dernière, sept victoires, toutes ces victoires ont été obtenues en partant de devant, en établissant notre rythme et en remportant les courses. Nous savons à quel point nous peinons derrière une moto autre qu’une Yamaha. À Barcelone, quand j’ai remporté la course, j’étais derrière Valentin et Franco. Se battre avec une Yamaha est OK mais dès qu’il s’agit d’une autre moto, c’est différent. Vous savez, le plan est d’essayer de partir devant et de faire notre rythme, mais même s’il ne s’agit pas de la meilleure moto pour se battre, j’essaierai de faire la différence. »

Quand on sait à quel point sera important le départ demain, saurez-vous dès la fin du premier ou du deuxième tour si vous pouvez remporter la course ?

« (Rires) Cela dépend. Pour le moment, mon objectif est de faire un premier tour rapide après un très bon départ, car je pense que nous devons être agressifs dès le début. J’ai fait quelques dépassements durant le test et je pense que nous sommes plutôt bien, donc je pense que les cinq premiers tours seront très importants, puis nous verrons. Bien sûr, en partant de la deuxième place, j’espère ne pas beaucoup reculer en position. Mais selon moi, du premier au cinquième ou sixième tour, où les choses redeviennent un peu normales, on sait que les premiers tours sont toujours très agressifs. Donc je pense que durant ces premiers tours, nous devons être le cas qui essaie de doubler et de ne pas perdre de positions. Donc cela dépendra. »

Pensez-vous qu’il y a une possibilité que les pilotes Yamaha travaillent ensemble pour obtenir un avantage ?

« De mon point de vue, nous avons eu l’occasion de parler de ça, pas aujourd’hui mais durant les tests. Je pense que nous devons être intelligents. Si nous pouvons nous aider l’un l’autre à ne pas perdre du temps, comme par exemple nous suivre au lieu de nous passer à l’aspiration, si nous pouvons nous aider comme ça et ne pas perdre de temps dans les virages, je pense que ce sera une très bonne stratégie. Oui, ce sera difficile mais de mon point de vue je pense que c’est une très bonne idée. »

Pensez-vous que les MotoGP vont maintenant trop vite ?

« Aujourd’hui a été le premier jour où j’ai dépassé 350 (rires). Je n’avais pas encore atteint les 350 mais de mon point de vue je pense que la partie la plus importante est quand vous passez de 80 à 300. Puis, quand vous passez de 300 à 340 ou 330 il n’y a pas beaucoup de différence et je pense que nous avons toutes les compétences pour aller plus vite. Mais oui, nous verrons en 2022 si nous aurons la possibilité d’atteindre les 360 avec la Yamaha (rires). »

Avez-vous amélioré certains aspects de votre pilotage par rapport à l’année dernière ?

« Je pense que je peinais un peu avec la moto 2020 car en venant de la 2019 la différence était que, avec mon pilotage, plus j’attaquais, plus j’allais lentement. Avec la 2020 et la 2021 vous devez attaquer comme un diable pour faire un chrono, et je pense que ce n’est pas vraiment la façon dont j’aime piloter, mais c’est la façon dont la moto fonctionne donc je pense que l’histoire comme quoi la Yamaha est une moto facile est quasiment terminée. Je pense que maintenant nous devons attaquer comme des diables pour faire un chrono donc je pense que j’ai un peu évolué vers un peu plus d’agressivité. Mais je suis également à l’aise comme ça donc nous devons travailler de cette manière en qualification et essayer d’être très bien sur le rythme en fin de course. La qualification et la course, ce sont deux pilotages différents donc nous devons séparer les deux jobs. »

Quels sont les virages qui semblent le plus difficile ?

« Pour moi, la ligne droite (rires) ! Pour moi, le virage 12 est assez difficile car vous êtes en cinquième, vous changez de direction et vous devez rentrer super vite dans le virage. La moto se secoue un peu et en qualification, quand j’ai fait mon tour, vous sentez l’avant bouger un peu et vous vous demandez si vous allez perdre l’avant ou pas. Pour moi, le virage 12 est un des plus impressionnants de ce circuit, et le plus difficile. »

L’année dernière, vous avez été perturbé par différents problèmes en cours d’année. Ressentez avoir retrouvé votre moto de juillet dernier à Jerez ?

« Vous savez, je veux rester calme, car l’année dernière, quand j’ai essayé la moto, tout était parfait, tout se passait bien. Je ne veux pas être super heureux si tôt. Actuellement, le feeling sur la moto est très bon, je me sens bien et je me sens plus ou moins comme à Jerez. Mais je ne veux pas être heureux trop tôt, donc j’espère que ça restera comme ça et je pourrai alors être heureux. »

Classement de la qualification 2 du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Classement de la qualification 1 du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Crédit classements : MotoGP.com

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