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Cette année, le mercato des pilotes MotoGP aurait dû être passionnant, les contrats de nombreux pilotes étant généralement signés pour 2 ans et arrivant à terme à la fin de cette année. Ajoutez à cela un contrat de 1 an pour notre Johan Zarco national, fraîchement débarqué chez Avintia et qui devra trouver un guidon pour 2021, il n’en fallait pas plus pour regarder les courses avec passion. Mais le Covid-19 s’en est mêlé et les signatures de contrats ont lieu avant même que la première course n’ait eu lieu. L’actualité du moment concerne Jack Miller, qui resterait chez Ducati en passant de l’équipe Pramac à l’équipe officielle. Mais la question que tout le monde se pose est : mérite t’il plus sa place qu’un autre pilote ?

La meilleure personne à qui le demander serait Jack Miller lui-même, et celui-ci est apparu dans un court documentaire sur le site MotoGP.com, que vous pouvez regarder gratuitement si vous vous inscrivez.

L’une des personnes clés dans la transformation de Jack Miller depuis ses débuts en Moto3 jusqu’à sa probable arrivée dans un team officiel est Cal Crutchlow. Il a pris Miller sous son aile lorsque l’Australien est entré en MotoGP. Il avait été un peu un enfant sauvage dans ses années Moto3 et sa première année en MotoGP, avec un léger embonpoint (pour un pilote de MotoGP) et ne passant pas assez de temps à s’entraîner. Une réaction naturelle, peut-être, après être descendu d’une Moto3 où il était obligatoire d’être le plus mince possible pour être compétitif, en arrivant sur une moto avec plus de puissance qu’il ne pouvait en utiliser.

Crutchlow a mis Miller sur la bonne voie, l’a entraîné, l’a retourné. En passant de quelqu’un qui détestait l’entraînement, Miller s’est transformé en l’un des pilotes les plus exigeants du paddock. Cette forme physique lui a également donné confiance, a éliminé un doute dans son esprit et l’a aidé à se concentrer.

L’année dernière, il a fait un autre pas en avant. Miller a montré qu’il avait la vitesse pure et l’agressivité pour la course. En partie, parce qu’il était dans une situation plus stable qu’auparavant, avec la même équipe et les mêmes personnes pour l’entourer. En partie parce qu’il est un peu plus âgé, un peu plus expérimenté, et se rend compte que vous gagnez des courses en étant rapide dans la constance, pas seulement au début. Il travaillait à être plus doux, plus patient, à conserver ses pneus.

La patience est la chose la plus difficile à apprendre, car elle va à l’encontre de l’ instinct d’un pilote. Mais la patience est la différence entre brûler ses pneus avant la mi-course et en garder assez sous la main pour gagner dans le dernier virage. Cela devient plus facile avec l’âge, et Miller entre dans l’âge où sa maturité commence à aider.

Il n’a que 25 ans, mais il semble prêt pour relever le défi dans une équipe telle que celle de Ducati. Ce serait d’ailleurs le premier pilote australien dans cette équipe après un certain Casey Stoner…

Et pour ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux, c’est également un pilote avec beaucoup d’humour, qui passe son temps à rigoler avec Fabio Quartararo.

 

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