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Pecco Bagnaia

Dans une semaine, Pecco Bagnaia sera à Valence en train de jouer un titre mondial qui n’est accessible que pour deux points. Avec une Ducati qui a réalisé le triplé sur le même tracé Ricardo Tormo l’an passé et face à un Fabio Quartararo contraint de gagner avec une Yamaha qui ne l’aidera pas vraiment dans ce cas, l’affaire semble pliée. Mais le Piémontais, qui peut entrer dimanche prochain dans l’histoire italienne des Grands Prix à plusieurs titres, reste vigilant. Il sait que le danger, en MotoGP, est de croire que tout est gagné d’avance.

Pecco Bagnaia n’a qu’une chose à se préoccuper au Grand Prix de Valence, dernière manche d’une saison 2022 qui peut être l’apothéose de sa carrière : marquer deux points de plus que Fabio Quartararo à l’arrivée. C’est on ne peut plus faisable, mais encore faut-il le faire pour être accueilli en héros par un Valentino Rossi qui assistera au spectacle en Espagne. Dans ce cas, il célébrera un compatriote lui succédant depuis son dernier sacre en 2009. Ducati se réjouira de son côté d’un second titre pilotes depuis Casey Stoner en 2007. Et Giacomo Agostini mettra la cerise sur le gâteau de l’italianité en se félicitant de voir un Italien titré au plus haut niveau des Grands Prix moto avec une machine italienne.

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

Pecco Bagnaia : « je ne suis pas aussi superstitieux que Valentino Rossi« 

Mine de rien, ça met la pression, et tout Valentino Rossi qu’il était alors, elle avait joué son rôle dans sa chute, et son échec, en 2006 sur le même tracé de Valence. Alors, comment Pecco Bagnaia, que l’on a déjà vu friable cette année, aborde-t-il cette veillée d’armes ? Il répond ainsi sur Speedweek : « je vais juste essayer d’être compétitif tout le week-end parce que je veux gagner le titre ». Puis il mentionne : « je ne suis pas aussi superstitieux que Valentino Rossi. Je passerai la semaine à la maison comme d’habitude car il est très important de bien s’entraîner et de passer du temps avec sa petite amie, son chien, sa famille et ses amis. Je ne préparerai ni ne changerai rien de spécial pour Valence ».

L’officiel Ducati a même déjà élaboré sa stratégie pour ce Grand Prix de Valence décisif : « quand on est trop prudent, on peut avoir des soucis, parce qu’on se retrouve dans le groupe et c’est plus dur de faire des choses, la pression du pneu avant monte. Pour Valence il faut qu’on comprenne qu’on peut être suffisamment forts sans forcer comme je l’ai fait samedi à Sepang, et la course en Malaisie a démontré que notre rythme était assez bon sans faire de choses folles ».

La référence de l’avant dernière manche du calendrier qu’il a remportée n’est cependant pas absolue : « je vais essayer de faire un week-end normal, pas comme celui de Sepang parce que je suis trop tombé », précise qui termine : « être intelligent, tout comprendre, et si j’ai la possibilité de gagner en course, j’essaierai de le faire. Je vais attendre le vendredi de Valence, espérer des séances et une course sur le sec, et on verra ce qu’il se passera ».

Francesco Bagnaia, Ducati Lenovo Team, PETRONAS Grand Prix of Malaysia

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