Fabio Quartararo attend impatiemment la rentrée de cette trêve hivernale pour retrouver la piste et une Yamaha 2023 aux qualités qu’on lui avait déjà promises pour cette année. Et il vaudrait mieux car c’est parce qu’on lui a donné cette assurance à Iwata qu’il a renouvelé son bail pour deux ans. Si on écoute le Français, il n’y a pas à tergiverser au Japon, qui a sous les yeux le modèle à reproduire. Soit la Ducati. Et pour cause, puisque l’Italienne tiendrait aussi de la M1 d’antan et des belles heures …
Sur le cas du moteur Yamaha plus puissant millésime 2022 qui n’aura jamais été proposé en dotation dans cette saison de MotoGP, on sait que deux interprétations s’opposent sur son funeste destin de mort-né. Il y a la version officielle et communément admise de son manque de fiabilité qui a découragé les ingénieurs d’Iwata à l’homologuer. Et il y en a une autre, récemment révélée par David Dumain, et contestée sur la toile dans une éphémère « story » à défaut d’être fermement et durablement démentie, voulant que le Champion du Monde 2021 n’en ait pas non plus voulu.
Ce débat sera sans doute à jamais ouvert mais ce que ne fait pas l’ombre d’un doute c’est que 2023 devra le faire oublier. Car Yamaha est attendu au tournant à ce sujet et devra rendre sa copie dès le premier test hivernal de février à Sepang qui marquera la rentrée du MotoGP, et l’accélération de l’intersaison. Et Fabio Quartararo sait ce qu’il espère…
Fabio Quartararo : « la Ducati est la moto que je connais le mieux«
Il a passé une saison à se battre sur la piste avec de nombreuses Ducati : Pecco Bagnaia, Jack Miller, Enea Bastianini et même celle de Johann Zarco. Il a donc eu le temps de l‘étudier. Et voici sa synthèse rappelée sur motorcycelesports : « c’est la moto que je connais le mieux, à part la mienne. Il y a huit Ducati sur la grille de départ et j’en ai toujours été entouré ».
Il ajoute : « mais chaque pilote a son propre style. Par exemple, Bastianini utilise généralement un pneu plus tendre que les autres et il est très rapide comme ça. Pecco, en revanche, a un autre style, comme Marini ».
Et il en arrive à cette conclusion : « la Ducati ressemble à la Yamaha d’il y a quelques années, mais avec un moteur très puissant. C’est la moto la plus complète et la plus facile à piloter pour un grand nombre de plotes. Di Giannantonio ou Bezzecchi ont eu des problèmes par le passé, mais ils ont tous évolué et roulent fort en MotoGP ».
