MotoGP : Pour Carlo Pernat l’anti-Márquez existe chez Yamaha et c’est Quartararo

La saison 2019 va reprendre, certains, au vu de leur position pensent déjà à 2020, mais il en est d’autres qui se transportent encore au-delà : carrément en 2021 ! Il faut dire qu’à cette échéance, un sacré marché des transferts aura bouclé son exercice. Tous les ténors ont en effet leur contrat qui se termine en 2020. Parmi eux, Marc Márquez, qui fixera ses règles. Mais il y aura un autre pilote à qui on fera aussi les yeux doux. Un pronostic qui est déjà celui de Carlo Pernat.

Ancien responsable d’écurie, autrefois aux destinées sportives d’Aprilia, à présent manager de pilotes, Carlo Pernat est au paddock des Grands Prix ce que le radar est à la sécurité routière : incontournable depuis toujours ! Il est au carrefour de tous les bruits et autres rumeurs qu’il sait interpréter parfois avec justesse. Mais là où il ne peut pas être pris en défaut, c’est sa connaissance des forces en présence façonnées au gré des générations qu’il a vu passer. Et des phénomènes qui les ont habitées.

En ce moment, c’est Marc Márquez qui donne le ton. Mais depuis le début de cette saison a surgi celui qui pourrait bien être celui qui le détrônera. Il a 20 ans, il est Français et roule sur une Yamaha. On lui avait déjà prédit cette destinée à 15 ans à peine et ça ne lui avait pas porté chance. Alors il faut rester prudent…

Mais pour Carlo Pernat, ça ne fait pas de doute et il prononce donc son nom… « À l’heure actuelle, je pense que le véritable anti-Márquez existe chez Yamaha : ce pourrait être Quartararo, ou même Viñales lui-même ». Le tricolore n’est donc pas seul. En revanche, Marc Márquez sera le seul à fixer ses conditions : « tout le monde ira à la recherche de Marc » dit Carlo sur GPOne. « Mais je ne pense pas que Honda le laissera partir et pourrait utiliser son frère Álex comme appât.  Puig doit essayer de le conserver, peut-être en le mettant à côté d’Álex. Quoi qu’il arrive, pour prendre Márquez, il vous faut au moins 15 millions d’euros et nous verrons si Audi remettra la main à la poche ».

La première fois, cela avait été pour Jorge Lorenzo. Sur cet épisode Ducati, Pernat précise : « la véritable équipe de rêve était Lorenzo – Dovizioso, pas Lorenzo – Márquez ».