Pas l’entame rêvée pour Raúl Fernández au guidon de son
Aprilia RS-GP. Très rapide lors des essais au Portugal, le pilote
CryptoData RNF MotoGP Team n’a pas confirmé sa bonne forme
hivernale sur les collines de Portimão. Avant-dernier en
qualifications, 11e lors du Sprint alors que son
coéquipier doté de la même expérience sur la moto jouait
devant, puis abandon pendant la course. Pour lui, cette saison
s’annonce cruciale, et c’est pourquoi il ne doit pas tarder à se
révéler sur ce qui est peut-être la deuxième meilleure machine du
plateau.
Finir la première course de la saison par terre n’est jamais bon
signe. « Je vais bien après la chute. Tout d’abord, je tiens à
m’excuser auprès de mon équipe car nous avons eu un weekend de
course assez difficile. Mon gros problème était la séance de
qualifications, et la position de départ est primordiale cette
année. En général, je me sentais à l’aise dans les deux courses et
je me suis beaucoup battu avec Fabio (Quartararo), ce qui était une
très bonne référence. » précise Raúl
Fernández avant de remettre le couvert en Argentine, dans
moins d’une semaine.
An unfortunate result for the team today. Both riders are okay and we’ll be back stronger in the next race. #rnfmotogpteam | #CryptoDATA | #DiscoverPrivacy | #greenpowergenerators | #MotoGP pic.twitter.com/YiZkApSTjN
— RNF MotoGP Team (@rnfracingteam) March 26, 2023
Concernant son rythme de course, le vice-champion du monde Moto2
2021 s’estimait rapide : « Dimanche, je me sentais
vraiment bien. J’ai pris un bon départ et j’ai fait une
bonne remontée. Je suis revenu derrière Fabio et j’ai réduit
l’écart avec le groupe de Maverick (Viñales). Je pense que
j’aurais pu terminer la course près d’eux. Mais à partir du
16ème tour, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon bras
droit, je n’ai pas trouvé de bonnes sensations et j’ai fini par
chuter. C’est une chose très étrange et j’ai déjà vécu
cela en Moto2, alors je veux le faire vérifier par un
médecin. »
Raúl Fernández a une théorie concernant cette
subite fatigue musculaire, qui pourrait bien être liée à
l’augmentation du nombre de courses. « En raison
de la présence du Sprint, on doit être à fond dès les premiers
essais libres. Et cinq séances intenses comme celles-ci sont très
difficiles à gérer sur le plan physique. C’est très stressant.
Si on chute, on peut changer de moto, mais pas de
corps » affirme-t-il.
À entendre ce témoignage, difficile de croire qu’il reste encore 19
courses à disputer. Toujours est-il que le point soulevé par
Raúl Fernández est loin d’être inintéressant.
Affaire à suivre dès l’Argentine, où les pilotes auront moins d’une
semaine pour se reposer.
Voici le classement du Grand Prix du Portugal MotoGP 2023 :
Crédit classement : motogp.com