Raúl Fernández

Pas l’entame rêvée pour Raúl Fernández au guidon de son Aprilia RS-GP. Très rapide lors des essais au Portugal, le pilote CryptoData RNF MotoGP Team n’a pas confirmé sa bonne forme hivernale sur les collines de Portimão. Avant-dernier en qualifications, 11e lors du Sprint alors que son coéquipier doté de la même expérience sur la moto jouait devant, puis abandon pendant la course. Pour lui, cette saison s’annonce cruciale, et c’est pourquoi il ne doit pas tarder à se révéler sur ce qui est peut-être la deuxième meilleure machine du plateau.

Finir la première course de la saison par terre n’est jamais bon signe. « Je vais bien après la chute. Tout d’abord, je tiens à m’excuser auprès de mon équipe car nous avons eu un weekend de course assez difficile. Mon gros problème était la séance de qualifications, et la position de départ est primordiale cette année. En général, je me sentais à l’aise dans les deux courses et je me suis beaucoup battu avec Fabio (Quartararo), ce qui était une très bonne référence. » précise Raúl Fernández avant de remettre le couvert en Argentine, dans moins d’une semaine.

 

 


Concernant son rythme de course, le vice-champion du monde Moto2 2021 s’estimait rapide : « Dimanche, je me sentais vraiment bien. J’ai pris un bon départ et j’ai fait une bonne remontée. Je suis revenu derrière Fabio et j’ai réduit l’écart avec le groupe de Maverick (Viñales).  Je pense que j’aurais pu terminer la course près d’eux. Mais à partir du 16ème tour, j’ai commencé à avoir des problèmes avec mon bras droit, je n’ai pas trouvé de bonnes sensations et j’ai fini par chuter. C’est une chose très étrange et j’ai déjà vécu cela en Moto2, alors je veux le faire vérifier par un médecin. »

 

En très bonne compagnie Photo : Michelin Motorsport



Raúl Fernández a une théorie concernant cette subite fatigue musculaire, qui pourrait bien être liée à l’augmentation du nombre de courses. « En raison de la présence du Sprint, on doit être à fond dès les premiers essais libres. Et cinq séances intenses comme celles-ci sont très difficiles à gérer sur le plan physique. C’est très stressant. Si on chute, on peut changer de moto, mais pas de corps » affirme-t-il.

À entendre ce témoignage, difficile de croire qu’il reste encore 19 courses à disputer. Toujours est-il que le point soulevé par Raúl Fernández est loin d’être inintéressant. Affaire à suivre dès l’Argentine, où les pilotes auront moins d’une semaine pour se reposer.

Voici le classement du Grand Prix du Portugal MotoGP 2023 :




Crédit classement : motogp.com

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