Voici les dernières nouvelles d’un Pol Espargaró qui a violemment chuté dans un virage 10 du tracé de Portimao à la voie de dégagement au gravier particulier qui fait débat comme l’absence d’airfence autour de la barrière des pneus que le pilote, suivi de près par sa moto, a violemment heurté. Jamais, et fort heureusement, le pronostic vital du pilote GASGAS n’a été engagé. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’a rien.
Le directeur médical du MotoGP, le Dr Angel Charte, a fait le point sur l’état de Pol Espargaró : « Pol Espargaró a eu un accident de haute intensité et a subi de multiples traumatismes. Pour en déterminer l’étendue, il devra être évalué via un examen plus approfondi à l’hôpital de Faro, en particulier sa colonne vertébrale ». Pol Espargaró n’a perdu connaissance à aucun moment et va parfaitement bien neurologiquement, sans blessure au cou. « Pol est conscient et parle » a commenté de son côté le patron du team Tech3 Hervé Poncharal.
« Pol Espargaró a subi un grave traumatisme médullaire et une contusion aux poumons que nous devrons surveiller de près«
Le Dr Charte a poursuivi en expliquant que « ses niveaux d’oxygène sont bons, mais qu’il souffre d’une contusion pulmonaire assez importante, dont nous devrons confirmer l’étendue par des tomodensitogrammes et des IRM à l’hôpital de Faro ». Il ajoute : « il a subi un grave traumatisme médullaire et une contusion aux poumons que nous devrons surveiller de près. Même si je pense qu’il va bien récupérer, nous devons effectuer les tests appropriés pour déterminer l’étendue de ses blessures ».
« Il est conscient, alerte et réagit bien. Il est légèrement sous sédation en raison des analgésiques que nous lui avons administrés. Il peut parfaitement bouger ses pieds, ses jambes et ses bras, il n’y a donc aucune raison de craindre une blessure permanente à la colonne vertébrale » dit encore le docteur. Ce samedi, les blessures de Pol Espargaró ont été confirmées. Il souffre d’une contusion pulmonaire, d’une fracture de la mâchoire et d’une vertèbre dorsale fracturée.
