Dans un nouveau format des Grands Prix où il est désormais acquis qu’il va falloir attaquer le chrono dès les premiers tours de roues, annoncer comme Pol Espargaró que l’on va encore faire des tests dès l’entame du meeting portugais ouvrant la saison ne fait pas bonne impression. Mais au sein du groupe Pierer Mobility, l’intersaison a été une douche froide et les prises de guerre faites chez Ducati n’ont pour l’instant pas transformé la RC16 en Desmosedici. Une situation que le pilote de retour à la fois chez Tech3 et à Mattighofen commente avec calme. Il faut dire qu’il sort de deux ans de galère chez Honda…
Chez KTM et donc chez GAGSAS, on travaille dur pour traquer et occire le loup qui se niche dans la RC16 orange ou rouge depuis cette intersaison. Une faiblesse qui sera a priori à l’ordre du jour pour ce Grand Prix du Portugal qui ouvrira les hostilités 2023 du MotoGP à Portimao. A moins que d’Autriche arrive un miracle : « l’usine a beaucoup travaillé pour résoudre les problèmes » commente Pol Espargaró sur Todocircuito. Il ajoute même : « ils ont trouvé quelque chose qui sortait un peu de l’ordinaire. Ils ont apporté des pièces pour améliorer la moto, à la fois pour les KTM et pour nous. On verra ».
Pol Espargaró : « ce n’est pas parfait d’utiliser la première course de l’année comme un test pour améliorer la moto«
L’Espagnol reconnait tout de même que « ce n’est pas parfait d’utiliser la première course de l’année comme un test pour améliorer la moto, mais c’est ainsi ». Il précise : « je ne pense pas non plus que ce soit un circuit où il faille tirer des conclusions aussi rapidement, c’est très différent de ce que on verra plus tard dans d’autres circuits. On verra ce que vont donner les deux premières courses de l’année ».
Reste que Pol Espargaró est aguerri à ce genre de situation. A tel point que celle qu’il constate sous ses nouvelles couleurs ne l’affole pas plus que ça. Et pour cause : « mon objectif est d’être heureux, de profiter de la moto et de passer un bon moment, surtout après avoir passé deux années assez difficiles » chez Repsol Honda Team s’entend. Une équipe au sein de laquelle il précise n’avoir « rien apprécié ». Un état d’esprit essentiel car « il est évident que, pour que les résultats sortent, il faut mettre beaucoup d’efforts et de travail, et aussi aimer ce que l’on fait, sinon les choses ne vont jamais bien » conclut-il.