Raul Fernandez était en lice pour récolter des points dans les désormais deux courses que compte un Grand Prix en MotoGP, mais à deux tours du but de la compétition du dimanche, son corps a cédé, ce qui a provoqué sa chute. Plus exactement, un bras a refusé tout service, après l’avoir alerté d’un problème dès la mi-parcours. Déçu, l’Espagnol attribue ce phénomène au nouveau format plus exigeant.
Raul Fernandez n’a pas connu les débuts espérés à Portimao avec une Aprilia avec laquelle il jure de mieux s’entendre qu’avec sa précédente KTM. Son Grand Prix du Portugal a été quasiment écrit dès la fin d’une Q1 qui l’a mis à une anonyme 20è place sur la grille. Cependant, en course, il a montré toute sa combattivité en finissant onzième le Sprint du samedi avant de s’afficher 13è à deux tours de la fin de la course du dimanche. Mais au virage 5, le corps a dit stop…
Sur Speedweek on lit l’épopée de l’Espagnol du team RNF qui aura décidément été durement éprouvé en Algarve, puisque son premier pilote est, rappelons-le Miguel Oliveira… « Mon gros problème était la qualification, car c’est extrêmement important cette saison », commence l’ancien vice-champion du monde Moto2 version 2021. « Nous avons fait du bon travail à la fois dans le sprint samedi et dans la course dimanche. Je n’ai pas pris le meilleur départ dimanche, mais j’étais devant Fabio et derrière Aleix, ce qui était bien. Je me sentais vraiment bien avec la moto pendant la course ».
Raul Fernandez : « nous ne sommes que des humains, c’est trop stressant«
Oui mais voilà… « Dès le milieu de la course, j’ai eu des problèmes avec mon bras. Je n’avais plus de sensibilité et je ne pouvais pas freiner correctement. Je tiens à m’excuser auprès de l’équipe car ils ont fait un travail parfait ». Une panne physique qu’il attribue donc au nouveau format : « en raison du nouveau format, il faut aller à plein régime dès la première séance d’essai. C’est très fatigant pour le corps. Nous ne sommes que des humains, c’est trop stressant. Nos motos sont interchangeables, mais en tant que pilote, nous n’avons qu’un seul corps ».
L’Espagnol a peu de temps pour récupérer avant la prochaine course en Argentine attendue pour dès ce week-end, c’est pourquoi il attendra le retour en Europe pour y voir plus clair sur son état : « je dois faire contrôler médicalement mon bras après l’Argentine, car quelque chose comme ça ne devrait pas arriver ». Décidément, le début de cette nouvelle ère fait beaucoup de dégâts dans les rangs du MotoGP…
MotoGP Portugal Portimao Course : classement
Crédit classement motogp.com