MotoGP, Portugal J3, Jack Miller (KTM/5) : "j’aimerais pouvoir piloter comme Pedro Acosta, il est devenu une référence pour moi, je devrais me mettre au Pilates"

Jack Miller, pilote de l’équipe Red Bull KTM Factory Racing, a livré ses impressions après avoir fini cinquième au Grand Prix du Portugal, soulignant une certaine insatisfaction liée à sa vitesse en course par rapport à celle de ses rivaux et de Brad Binder, son coéquipier. Mais l’Australien a aussi parlé de Pedro Acosta qui a tout chamboulé au sein de son groupe Pierer Mobility, et qui lui impose une profonde remise en question …

« Globalement, c’était un week-end satisfaisant. J’ai tenté de me maintenir au rythme des leaders, mais il m’a manqué un peu de vitesse. J’ai trouvé mon rythme dans certains secteurs, mais j’ai peiné dans le dernier, ce qui m’a empêché de rester au contact. Malgré tout, il y a du positif à retenir de ce week-end. Notre moto a montré un grand potentiel, et nous avons progressé sur tous les fronts. Il nous reste juste à exploiter pleinement ce potentiel », a déclaré Jack Miller lors d’un briefing post-course.

Interrogé sur le potentiel manque d’adhérence ayant impacté sa vitesse, Miller acquiesce : « effectivement, cela pourrait être le cas. Le souci n’est pas tant au milieu du virage qu’à son entrée dans certains virages lents, où le manque d’adhérence à l’arrière affecte aussi la sortie du virage. Heureusement, entre Pedro et Brad, nous avons beaucoup d’informations à analyser pour comprendre nos différences. Nous avons déjà amélioré notre rythme de course et notre capacité à attaquer, donc nous allons chercher à comprendre comment nous améliorer encore ».

**Jack Miller : « face à Pedro Acosta, je me sentais impuissant, il était simplement trop fort »**

Jack Miller a ensuite évoqué Pedro Acosta, jeune pilote qui l’a impressionné par sa performance tout au long de la course : « c’était vraiment une belle journée pour Pedro, il a été exceptionnel sur la moto. Face à lui, je me sentais impuissant, il était simplement trop fort. Maintenant, je me concentre sur les circuits qui me tiennent à cœur, en sachant que nous devons peaufiner quelques détails et mieux comprendre notre machine. Je suis satisfait de mon pilotage ce week-end et je reste convaincu que nous pouvons nous montrer très compétitifs ».

Concernant le style de pilotage d’Acosta, Jack Miller ne tarit pas d’éloges : « ce n’est pas tant son pilotage sur la moto qui est impressionnant, c’est sa façon d’être quasiment en dehors de la moto, avec sa tête proche du sol. J’aimerais pouvoir piloter comme lui ; il a un style incroyable, probablement plus que moi. Il est devenu une référence pour moi, une source d’apprentissage, même à 29 ans. Regarder des pilotes comme Martin et lui montre clairement que la nouvelle génération est en train de révolutionner le style de pilotage. Peut-être devrais-je me mettre au Pilates pour m’améliorer, qui sait ? ».