MotoGP Portugal J2, Takaaki Nakagami (Honda Q21/S17) avoue tout sur la Honda, et c’est très inquiétant

Au Portugal, Takaaki Nakagami est au pied du mur. Alors que dans l’équipe officielle, Joan Mir semble faire des « progrès » tangibles et que Luca Marini aborde la situation avec patience, le Japonais, lui, peine à trouver de l’espoir. Il faut dire que voir quatre RC213V aux quatre dernières places lors des qualifs’, hier, n’a rien arrangé à cela. Sa 17e place lors du Sprint n’est pas beaucoup plus impressionnante, puisque seul 18 pilotes ont franchi la ligne… et que seul Marini le suivait encore une fois le drapeau à damier présenté.

Ce sont des propos assez inquiétants qui ont été révélés au toujours très bien renseigné Speedweek. « Nous sommes face à un mur. Nous avons d’énormes problèmes dans tous les domaines. Sur un tour rapide ou sur le rythme de course, c’est la même chose. Peu importe ce que nous essayons, les améliorations sont minimes, voire, inexistantes. » Ce qui est d’autant plus alarmant, c’est que ce pilote est le seul avec Marc Marquez a avoir connu la déchéance complète de Honda entre 2020 et maintenant. Le fait qu’il tienne ces propos à ce stade n’est pas bon signe.

The Sprint was tough, so let’s improve for tomorrow’s race! #LCR #MotoGP #TN30 pic.twitter.com/W3fKQa3p2Q

— LCR Team (@lcr_team) March 23, 2024

Il y a tellement de pépins sur la moto que Nakagami a bien du mal à tous les lister. « Globalement, il y a un manque de ressenti. Je ne reçois aucune information sur ce qu’il se passe à bord. Le plus gros problème, c’est que je ne sais jamais où est mon pneu arrière. » Sans doute derrière lui, quoique, diraient les plus mesquins d’entre-nous. Mais plus sérieusement, cela n’est pas pour rassurer.

Situation inextricable

Que faut-il faire de plus ? Se remettre au travail. « On utilise toutes les séances, même les courses. De toute façon, que l’on soit tous derrière, ce n’est pas une stratégie. On continue de chercher des solutions, je ne sais pas combien de temps ça prendra. Mais j’essaie de faire ma part du boulot » concluait-il avant de se focaliser sur la très importante journée d’aujourd’hui.