Franco Morbidelli va mieux à Portimao qu’au Qatar au guidon de sa Yamaha Petronas. L’italo-brésilien s’élancera en effet cinquième de la grille de départ du Grand Prix du Portugal. Ce qui n’est pas si mal. Cependant, les événements de Losail ont laissé des traces. L’équipier de Valentino Rossi parle ainsi déjà de 2022, comme s’il s’était résigné à son sort en 2021, qu’il essaiera tout de même d’embellir au mieux…
C’est une étrange ambiance qui semble régner dans le team Petronas. Etincelant l’an passé avec six victoires en 14 manches et tanière du vice-champion du monde Franco Morbidelli, il semble avoir perdu quelque chose depuis l’entame de cette campagne. Une méforme dont on parle sans la développer en faisant référence aux clauses de confidentialité du contrat, ce qui ajoute encore à l’opacité de la situation. Morbidelli, en faisant le bilan de son samedi en Algarve note qu’il est encourageant. Mais l’esprit semble comme déjà ailleurs. Et nous n’en sommes qu’à la troisième manche du calendrier…
L’ancien champion du monde de Moto2 commente ainsi : « il semble que nous ayons réussi à résoudre les problèmes du Qatar, sans trop vouloir entrer dans le fond de ce qui s’est passé à Losail. En fait, j’ai préféré ne pas trop enquêter sur les difficultés des deux premières courses ». Le triple vainqueur en MotoGP ajoute : « je dois être heureux de cette position en qualifications, et d’abord pour avoir trouvé les sensations que je voulais avec la M1. En fait, j’ai réussi à être rapide, surtout sur un tour chrono, où j’ai retrouvé une excellente confiance ».
Morbidelli : « je cherche à faire du mieux possible avec ce que j’ai »
« Nous travaillons avec l’équipe pour revenir aussi fort que nous l’étions l’an dernier, ici, au Portugal. Les sensations ne sont pas celles de 2020, mais je suis content. Lors de la FP4, j’ai réussi à être plus compétitif qu’en 2020. Mais le problème est que les usines Ducati et Yamaha sont très rapides, tout comme Suzuki » développe Morbidelli. « Il est difficile de doubler lorsque vous êtes 15 km/h plus lent. Nous verrons en course. Quartararo a certainement montré lors de la FP4 qu’il avait le meilleur rythme. J’essaierai d’être fort et de faire un pas de plus ».
Et puis il se lâche un peu … « Cette situation me préoccupe, je ne m’en cache pas. Je suis désolé de ne pas avoir la moto d’usine. Mais j’essaie de toujours rester concentré sur mon travail, en cherchant à faire du mieux possible avec ce que j’ai. En ce qui concerne mon avenir c’est VR46 qui s’en chargera. Je veux certainement m’assurer le meilleur avenir, à la fois techniquement et émotionnellement ». A l’écouter, ce n’est pas avec une Yamaha Petronas que l’on trouve ce cocktail servi tout de même par un Valentino Rossi comme équipier.
MotoGP Portugal J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com
