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Jack Miller

Jack Miller se positionne de plus en plus comme le recours dans le box officiel Ducati au fur et à mesure que Pecco Bagnaia se noie dans ses erreurs et ses états d’âme. L’Italien n’est pas serein et c’est dans cet état de fragilité qu’il a abordé ce qui a été la séance qualificative la plus compliquée de l’année au Portugal, accomplie sur une piste de Portimao séchante qui mettait justement les nerfs à rude épreuve. Jack Miller, qui aime exploiter ces conditions aléatoires, a su les garder pour finir sa prestation à une encourageante quatrième place. En faisant le bilan de son exercice, il avait aussi la lucidité d’analyser ce que son équipier avait mal fait…

Pecco Bagnaia n’a même pas fait un tour dans une Q1 qui était un véritable piège dont il fallait se sortir intact. Ce que l’Italien n’a pas réussi à faire en chutant lourdement. S’il ne s’est rien cassé, il lui faudra tout de même passer une visite médicale pour avoir le quitus du médecin et ainsi s’élancer bon dernier, ce dimanche, dans cette cinquième manche de la saison… « Les gars en Q1 ont eu beaucoup plus de mal que nous » a commenté Jack Miller qui était déjà qualifié en Q2. Et il explique les fondamentaux lorsque la piste sèche durant une séance essentielle pour une place sur la grille de départ : « Pecco a perdu la bonne fenêtre pendant un tour et demi. A mon avis, il faut d’abord faire un tour complet avec les pneus pluie, en sacrifiant un peu de temps, pour comprendre où se trouvent les points humides. Pecco est revenu sans boucler le tour, il n’a pas passé le premier virage, cela lui a coûté ».

Pour se faire comprendre, il termine sur le sujet : « l’utilisation des slicks sur le mouillé est très difficile, le plus important est de ne pas s’impatienter. Je sais que cela peut sembler étrange de ma part. Vous devez pousser assez fort pour ne pas refroidir les pneus, mais vous ne pouvez pas immédiatement passer à l’attaque. Il faut construire son rythme progressivement, comprendre comment la moto réagit. Les conditions qu’ils ont trouvées en Q1 étaient vraiment difficiles, ils étaient à la frontière entre les pneus pluie et les pneus secs ».

Jack Miller

Jack Miller : « le vent était très fort, il nous faisait sortir de la trajectoire« 

Bagnaia a donc pêché par impatience. Puis Jack Miller poursuit sur son cas personnel : « je me suis tout de suite senti bien sur les pneus et la moto a bien fonctionné. Surtout dans ces conditions, il est important que vous ayez un bon feeling avec la moto, car vous devez contourner les zones humides », a déclaré le pilote Ducati. « Le vent était très fort, surtout dans le dernier virage, il nous a fait sortir de la trajectoire. Malheureusement, j’ai un peu raté mon dernier tour ».

Pour la suite qui s’annonce sur le sec, il commente : « utiliser les données de l’année dernière n’est pas facile car la moto a changé et les températures sont très différentes. Au moins, les pneus sont les mêmes que l’an dernier. Nous avons pu créer une bonne configuration de base avec celle de la saison dernière. Les quelques tours sur le sec nous donnent quelques informations utiles pour la course. Le warm up sera très important ».

« Nous avons réussi à marquer le premier but du week-end, en faisant une bonne qualification. En tout cas, je suis satisfait : la quatrième place et la deuxième ligne sont une bonne position pour débuter la course dimanche. Sur le sec, la moto fonctionne bien même si nous n’avons pas eu de séances sur le sec pour travailler dessus » termine un Jack Miller qui travaille sur son avenir puisqu’il se dit qu’il a repris langue avec Honda pour retourner à sa première écurie en MotoGP : LCR.

Jack Miller: Sturz im FP1, Platz 10 am Nachmittag

MotoGP Portugal J2 : grille de départ

Portugal

Crédit classement motogp.com

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