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Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia est décidément l’homme des manifestations étonnantes lors des séances d’essai. Il veut se faire comprendre sur la piste et devant les caméras, sensibiliser et montrer son mécontentement sur des situations qui interpellent. Il y a eu les qualifications en Argentine et son coup de frein alertant sr les suceurs de roue, et puis il y a eu cette récolte de cailloux après sa chute à Portimao. Craignait-il de ne pas retrouver son chemin et ainsi le baliser de sa trouvaille ? Non, c’est bien plus grave puisqu’il s’agit de sécurité…

Pecco Bagnaia a étonné à Portimao après une chute sur laquelle il aimerait que l’on débatte. Sur quoi ? Voici sa réponse : « après la chute que j’ai faite, la moto était pratiquement détruite et c’était la faute au gravier, même si en vérité il faudrait parler de cailloux, gros et pointus » dit-il sur GPOne.  « Quand tu te retrouves dans la voie de dégagement tu te mets à rouler et c’est pourquoi Martin s’est tellement blessé l’année dernière. Alors j’en ai pris et peut-être que je les amènerai à la Commission de Sécurité, je suis sûr que tous les pilotes seront d’accord pour parler de cette situation. Pour une chute stupide tu peux te blesser, heureusement que ça ne m’est pas arrivé ».

« Le meilleur gravier des voies d’évacuation est celui de Misano : petits cailloux ronds et lisses. Ici, cependant, ce n’est pas seulement une question de forme et de taille, ils sont également très compacts. Alors, quand tu montes dessus tu ne glisses pas, mais tu continues de rouler » analyse l’officiel Ducati qui, cependant, ne regrette pas son vendredi humide du Grand Prix du Portugal : « cet après-midi je me sentais bien, au 2e tour j’avais déjà signé un temps très proche de mon meilleur du matin. Je me sentais trop confiant, j’ai forcé un peu plus fort et je suis allé à terre. Je roulais le pneu avant medium pour la première fois et j’avais besoin d’un autre tour pour atteindre la bonne température. C’était mon erreur » reconnait-il.

Pecco Bagnaia : « les Ducati et les Honda sont les motos les plus rapides sur le mouillé« 

« Dans la FP2, il a vraiment beaucoup plu, mais l’asphalte de Portimao a beaucoup d’adhérence et draine beaucoup. Sur d’autres circuits, nous n’aurions pas pu faire de tour » a déclaré l’équipier de Jack Miller, dixième. « Mes sensations étaient bonnes, celles que j’ai l’habitude avoir sur le mouillé. L’Indonésie était un cas particulier, il y avait tellement d’adhérence à l’eau que ça m’a mis en difficulté. Aujourd’hui, en revanche, j’ai pu forcer, j’ai eu foi en l’avant. Je crois que le travail effectué lors des deux derniers Grands Prix nous profite aussi, on verra bien ce qu’il se passe mais en attendant on a pris un bon départ ».

Pour la suite, il prédit : « déjà l’an dernier Marquez, à son retour, avait bien roulé ici. Je pense que les Ducati et les Honda sont les motos les plus rapides sur le mouillé ». Des conditions qui devraient aussi être de mise pour les qualifications de ce samedi.

Résultats FP1/FP2 du Grand Prix du Portugal MotoGP sur l’Autodrome International de l’Algarve à Portimão :

Crédit classement : MotoGP.com

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