Un numéro spécial de la revue Riders, entièrement consacré à Valentino Rossi, est disponible dans les kiosques italiens depuis le 20 février.
À travers une très longue interview exclusive du champion italien et de ses proches, la revue transalpine dresse tout au long de ses 100 pages un panorama aussi complet que vaste puisque englobant également un reportage sur Tavullia, un reportage sur la société VR 46, la VR46 Riders Academy, le Ranch, le team Yamaha MotoGP, le Sky Racing Team VR46 et le Monza Rally Show.
Riders Magazine, qui fait référence en ce qui concerne le style de vie des motocyclistes est dirigé par Moreno Pisto qui n’hésite pas à déclarer dans son éditorial : « Cela n’a jamais été fait, personne ne le fera plus jamais. Avec aucun média ou journaliste, Valentino Rossi n’avait jamais ouvert son monde avec autant de volonté » .
Extraits…
Valentino sur Marco Simoncelli…
« Avec lui, nous étions très amis, nous étions ensemble
presque tous les jours, au moins cinq ou six jours par semaine.
Presque toujours, après l’entraînement, nous allions dîner chez
Carlo (Casabianca, l’entraîneur athlétique), avec Sic transportant
des sushis et mangeant deux fois plus que nous, et nous qui
l’envoyions se faire voir. C’était sympa. Le fait d’être également
impliqué dans l’accident a été dévastateur. Difficile à surmonter
personnellement, mais je n’ai jamais pensé à arrêter. Cependant,
j’ai été désolé d’être là. Peut-être que si j’avais été deux motos
plus tard, ça aurait été un peu plus facile, c’est tout. Mais avec
le temps, cependant, tout passe et quand je pense à Sic, je n’ai
que des souvenirs positifs. En fin de compte, c’est comme ça, et
rien ne peut être fait ».
« J’ai continué par amour. J’aurais déjà arrêté. Parce qu’une
situation telle que l’accident de Marco, on ne la surmonte pas.
J’étais déjà connu, j’avais gagné des championnats du monde,
j’aurais pu dire «assez ». J’ai essayé de séparer les deux
choses, la douleur et ce qu’il faut faire pour la surmonter. Puis
j’ai pensé à ma carrière, que je voulais continuer, je voulais
retourner chez Yamaha et revenir pour gagner ».
Sur une famille possible…
Il y a des années, chez Riders, vous avez dit que vous préféreriez avoir une fille plutôt qu’un fils. Êtes-vous toujours d’accord avec cette idée?
« Non. Bien sûr, nous parlons dans le vide, parce que d’une façon ou d’une autre, c’est parfaitement égal. Mais maintenant, si je pouvais décider, j’aimerais avoir un petit garçon. Parce que j’aurais plus de choses en commun à partager ».
Sur un futur team Sky Racing Team VR46 en MotoGP…
« C’est une idée qui existe. Ce serait bien … »
Marquez sera-t-il toujours l’adversaire à battre ?
« Ce que fait Marquez est impressionnant, également parce qu’il ne tombe plus… ».
Grâce à l’électronique ?
« L’année dernière, il s’est récupéré tellement de fois qu’il ne peut plus s’agir d’une coïncidence. Tout d’abord, à mon avis, il a essayé d’améliorer cette technique. Son style de pilotage l’aide. Je ne sais pas si c’est naturel ou s’il a travaillé dessus. Il met son corps entre la moto et l’asphalte, l’utilisant comme un appui pour éviter de tomber. Cela ne s’était jamais produit avant lui. À mon avis, ce n’est pas l’électronique, mais la moto. Avec Pedrosa, quand ça lui arrive, il tombe. C’est la moto, à mon avis, qui est fabriquée de telle sorte que lorsque la roue avant se dérobe, elle continue quand même à être soutenue. C’est aussi arrivé avant Marquez. Chez Stoner, par exemple. Pensez aussi à l’accident de Sic, avec la moto qui a continué à tourner… Une autre moto, du genre de la nôtre, si elle se dérobe de l’avant, la roue touche le carénage et ne roule plus. La Honda, peut-être grâce au V, a tendance à rester au sol. Quant à Marquez, cela lui est arrivé une fois, deux, trois fois, et il a fini par inventer une façon de se récupérer ».