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Le Grand Prix du Portugal MotoGP prévu pour clôturer la saison sur le tracé de Portimao est sur la sellette. La faute à cette satanée COVID-19 qui se rappelle à notre mauvais souvenir. Les autorités gouvernementales du pays ont fait le point et regrettent que, parmi ses 10,3 millions d’habitants, le nombre des nouvelles infections a dépassé la barre des 4 000 au cours des trois derniers jours, ce qui est une première depuis le déclenchement de la pandémie. Alors, bien sûr, arrivent les mesures contraignantes…

Le Portugal aura eu son Grand Prix de Formule 1 à Portimao avec du public, mais rien n’est à présent moins certain que la répétition se fera au même endroit, le 22 novembre avec des motos. Le Coronavirus reprend de la vigueur et, c’est pourquoi, à partir de mercredi, le « devoir civique » s’applique à la population de rester si possible chez elle.

Une mesure qui permet d’ores et déjà de dire que la finale du MotoGP se fera devant des gradins vides. Le directeur général du site, Paulo Pinheiro, prévoyait jusqu’à 50 000 spectateurs qui auraient été ravis d’applaudir leur héros Miguel Oliveira, vainqueur du Grand Prix de Styrie.

La Formule 1 a été un mauvais exemple

Le Premier ministre António Costa a déclaré samedi lors d’une conférence de presse extraordinaire du Conseil des ministres : « Il a déjà été communiqué au promoteur que le Grand Prix moto n’aura pas de public, car l’incapacité d’organiser des événements avec un public est révélée. Nous ne pouvons plus prendre de risques et, par conséquent, ce n’est pas autorisé ». Au moins, le chef du gouvernement n’a pas remis en cause l’organisation même du meeting…

Mais il faut rester prudent, rien n’est acquis. En effet, le même Premier ministre a clairement critiqué l’application des mesures de sécurité de la part de l’organisateur lors de la venue de la Formule 1. Auparavant, les autorités sanitaires portugaises avaient dénoncé, entre autres, que les supporters n’avaient pas assisté au Grand Prix, notamment samedi, en respectant les règles de la distanciation sociale et qu’ils n’obéissaient pas au règlement…