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Il y en avait de l’ambiance dans les stands au terme d’un Grand Prix du Portugal magistralement remporté par le héros local Miguel Oliveira. Et pour cause : un Crutchlow qui quitte Honda, Dovizioso et Rabat qui se retirent de la scène, Miller qui fait ses bagages chez Pramac pour le box rouge Ducati, mais aussi Valentino Rossi qui tourne une page en abandonnant son ancestral statut de pilote d’usine. Un au revoir cependant discret, comme le résultat…

Les temps sont durs lorsque l’on est un pilote Yamaha à qui on fournit la M1 de dernière génération. Un paradoxe chez les marques. Mais Morbidelli montre qu’il vaut mieux rouler avec une M1 d’occasion qu’une neuve… Mieux, il est préférable d’être au sein de l’équipe satellite que dans celle d’usine. Sur ce dernier aspect, Valentino Rossi peut être rassuré, puisqu’il sera un pilote Petronas en 2021…

Mais le Doctor reste un membre du clan Yamaha. La présence dans le team Factory a commencé en 2004. Ensemble, ils ont remporté quatre championnats du monde, le premier l’année du passage de Rossi de Honda à Yamaha, en 2004, avec sa première victoire éclatante à Welkom en Afrique du Sud. La dernière victoire a eu lieu à Assen 2017 et l’année prochaine, il essaiera à nouveau, toujours sur des motos d’usine mais avec l’équipe Petronas.

Ce dimanche, il a tiré sa référence avec une 12ème place. Après s’être élancé 17ème. Rossi a clôturé ce Grand Prix du Portugal derrière coéquipier Maverick Vinales et devant Cal Crutchlow et Fabio Quartararo. Comment analyse-t-il cette der ? Il a ainsi répondu à Sky Sport : « ce fut un week-end difficile parce que nous nous sommes débattus depuis vendredi. J’ai essayé de faire un effort parce qu’il fallait une course décente pour dire au revoir à tout le monde. Quinze ans de vie commune, c’est un peu comme un film ».

« Cette équipe est celle de ma vie »

Il précise : « il y a eu la première et la deuxième moitié et elles ont toutes été intenses, merci à tous. C’était la partie la plus importante de ma carrière et de ma vie. J’ai couru pour beaucoup d’équipes mais c’est celle de ma vie. C’était bien de dire au revoir à tout le monde, il y a eu des moments difficiles mais aussi des moments favorables. Nous avons beaucoup gagné ensemble ».

« Dans cette course, j’ai commencé derrière et mal, et je n’avais pas de voie claire. J’avais un bon rythme et nous avons fait le bon choix de pneus, mais il est difficile de dépasser ici. Nous avions un bon rythme. Puis il termine : « le film de ma carrière n’est pas encore terminé, loin de là ». L’intersaison commence déjà…

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