Fabio Quartararo souhaitait retrouvait à Portimao ses sensations, et le tracé portugais aux airs de grand huit lui a offert tout ce qu’il faut pour ne pas rester frigide. Le Français reconnait, comme le reste de ses collègues, la vraie complexité à maîtriser ce tracé évalué comme unique en son genre. Mais c’est aussi le jeu et le but à atteindre, une félicité qui offrira de beaux lauriers à celui qui trouvera les clés de ce paradis portugais…
On l’appelle l’Autodromo Internacional do Algarve à Portimão et il est un véritable défi à relever pour les pilotes MotoGP. « Inconsciemment, vous freinez plus tôt que nécessaire », a avoué le pilote Yamaha Fabio Quartararo. « La sortie du dernier virage est excellente, nous sommes capables de rouler à grande vitesse. Je suis curieux de voir à quelle vitesse nous sommes. Je pense que nous approchons des 250 km / h, toujours sur une pente et avec la roue levée, c’est une sensation formidable », s’est enthousiasmé le pilote Petronas Yamaha. « Et dans la descente, le premier tour, c’est comme être sur une vraie montagne russe, la sensation dans le ventre est assez intense. Je sens que j’ai encore de la marge de progression car la piste est si difficile. Et chaque fois que vous freinez, vous vous dites : « Wow, je peux freiner plus tard. » Ce sera si important demain de prendre ses repères ».
Le Français évalue ainsi les difficultés : « les points de freinage sont très difficiles pour moi car on ne voit rien. C’est tellement difficile d’avoir un point de référence », rapporte le pilote de 21 ans. « Je pense que c’est la plus grande difficulté en MotoGP. Nous savons à quel point il est important d’obtenir le point de freinage parfait. Inconsciemment, vous freinez plus tôt que nécessaire. Nous devons le faire demain. Tout le monde fera un pas. En général, je dirais que c’est la piste la plus difficile que j’ai jamais connue sur une moto MotoGP », a-t-il admis.
« Je suis très content de cette journée »
Les informations recueillies par Jorge Lorenzo en tant que pilote d’essai Yamaha sur la M1 2019 en octobre vous ont-elles été utiles ? « Nous l’avons fait différemment », a répondu le triple vainqueur de la saison, qui ajoute : « au moins, nous avions une base, oui, c’était important, mais nous passons à la vitesse supérieure dans presque tous les virages. Mais la base n’était pas mauvaise ».
Il termine : « j’ai vu beaucoup de pilotes sortir avec un nouveau pneu. Finalement, nous n’avons mis qu’un nouveau pneu arrière », a déclaré le cinquième du championnat du monde. « Nous étions très bons avec tous les pneus, mais la FP2 était critique car j’ai essayé une boîte de vitesses différente et l’autre bras oscillant, la sensation n’était pas terrible. Le rythme n’était pas mauvais, je pense que nous pouvons franchir cette étape. Je suis très content de cette journée, je veux continuer dans cette direction ».
MotoGP Portimao J1 : chronos
