Il reste encore trois Grands Prix, dont celui de Malaisie le week-end prochain et, avec Jorge Martin, le scénario inédit de voir un pilote d’un team satellite devenir Champion du Monde au détriment de l’équipe officielle de la marque qu’elle représente devient de plus en plus envisageable. A tel point que les arguments voulant que Ducati soit le dindon de sa propre farce s’effacent de plus en plus devant une communication qui rendrait au contraire encore plus grand le blason de Borgo Panigale, dont l’esprit de compétition rayonnerait sur l’éclat d’un MotoGP offrant finalement à chacun sa chance de briller. Pol Espargaró est de cette nouvelle tendance …
Pol Espargaró, en s’affirmant ainsi supporter de Jorge Martin, révèle aussi comme une mobilisation espagnole autour du compatriote de chez Pramac dans la quête du titre. On rappellera en effet que Marc Marquez a déjà choisi son camp dans le duel en cours avec Pecco Bagnaia. Et tout ça fait que voir un pilote satellite un jour sacré en MotoGP n’est plus du tout un sujet tabou, n’en déplaise à Marco Melandri …
Pol Espargaró : « entre Jorge Martin et Pecco Bagnaia, c’est David contre Goliath »
Sur DAZN, le pilote GASGAS qui aussi dit tout le mal qu’il pensait de la gestion des carrières des pilotes chez KTM, a ainsi commenté : « je trouverais incroyable que Jorge Martin gagne le titre avec Pramac. Ce serait un acte de maturité incroyable de la part de Ducati. De cette façon, vous pouvez promettre à tout jeune talent qui souhaite gravir les échelons qu’il est possible de remporter le titre. Cela donne de la valeur ajoutée à l’usine ».
« Honnêtement, je pense que Jorge est à un niveau incroyable » ajoute le pilote de 32 ans. « Je le vois juste au-dessus de Bagnaia. Faire partie de l’équipe officielle vous donne un avantage. Pecco a probablement plus de personnes qui travaillent pour lui dans l’équipe. Vous disposez de plus d’appareils électroniques qui vous conviennent de manière beaucoup plus détaillée que Jorge. C’est David contre Goliath » conclut-il, en mettant ainsi la pression sur l’Italien.
