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KTM vivra en 2020 sa quatrième saison en MotoGP. Une échéance importante car il va falloir passer un cap qui permettra à l’usine de Mattighofen de sortir du statut de débutant pour s’installer dans le rôle d’un protagoniste à prendre au sérieux. Pour le directeur sportif qui a vu naître le projet RC16, le moment est effectivement venu d’entrer dans une autre dimension…

Red Bull KTM est prêt pour le quatrième chapitre de son aventure en MotoGP. Une étape qui n’est pas anodine pour la firme de Mattighofen et c’est Pit Beirer, directeur de KTM Motorsport, qui plante ainsi le décor : « l’équipe est absolument en place et structurée. » Il n’y a donc plus d’excuses !

Pour apprécier cet ordre créé, il faut remonter aux origines du projet : « nous avons formé une équipe MotoGP à partir de l’équipe Moto3 initiale. L’équipe de test 2016 est ensuite devenue l’équipe GP. Lorsque cette équipe courait, nous avions besoin d’une nouvelle équipe de test en arrière-plan. Le team course a pu vraiment voler de ses propres ailes après deux ans. Nous avons ensuite amené une équipe satellite pour travailler en étroite collaboration avec eux. Nous avons quatre pilotes qui apportent des données précieuses, se poussent et se complètent. » « J’ai le sentiment que nous avons atteint la dimension qu’il faut. Maintenant nous pouvons y aller, la moto a été mise sur de très bonnes bases. Pour la première fois, nous sommes en mesure d’équiper quatre pilotes avec le même matériel » insiste Beirer. « Dani Pedrosa et Mika Kallio continueront de faire des essais, ils ont leur équipe de test exclusive, ils peuvent développer sur une piste avec la moto au moins une fois par mois. Nous sommes dans un rythme tel que nous pouvons vraiment travailler avec l’équipe de test. »

 

 

 

« Nous avons sorti notre moto à Valence en 2019 après la dernière course. Elle avait six, sept mois de temps de développement. Beaucoup de choses ont donc changé. Nous sommes maintenant sur une base stable pour aborder les deux prochaines années dans ce championnat. » La structure étant acquise, il faut maintenant concrétiser… « Après trois ans de MotoGP, il serait présomptueux de rêver défier vraiment les très gros. C’est bien sûr très amusant pour nous si nous pouvons les ennuyer un peu de temps en temps et aussi faire prendre conscience au public de notre présence » commente Beirer.

Il termine sur Speedweek : « ce week-end à Doha, les tests dans des conditions complètement différentes pourraient être plus difficiles qu’à Sepang. Bien sûr, ce sont des étapes qui doivent être passées afin que nous puissions être réguliers et obtenir des résultats dans le top 10, sans compter sur le facteur chance. Parce qu’avec de la chance, vous ne gagnerez jamais un championnat, c’est un travail difficile. Mais je pense que nous avons un très bon plan et que nous sommes dans la bonne direction. »

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