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Les meilleures bonnes volontés sont décidément mises à l’épreuve dans cette déprimante pandémie qui rend notre monde soluble dans un coronavirus impitoyable. En MotoGP, on a eu comme un coup de spleen avec cette perspective d’une saison blanche, d’une année sans la moindre course, avant de se reprendre et sortir un communiqué pour assurer que l’on n’arrêtait pas le combat. Mais l’adversité est énorme, et d’abord parce que les frontières sont fermées… Cependant, il faut tenir et y croire. Pit Beirer de chez KTM donne l’exemple…

Quid de la saison 2020 ? Une question permanente dont il faut se persuader qu’elle est toujours d’actualité. Envers et contre tout !  Le directeur de la compétition chez KTM ne lâche rien, tout en sachant très bien l’état actuel d’un monde bouleversé : « avec le nombre actuel de cas, il n’est plus réaliste de s’attendre à des courses en juillet », admet le stratège KTM sur Speedweek.com, au micro de Günther Wiesinger. Puis il martèle : « nous avons cinq mois avant septembre. Je ne suis pas totalement déconnecté de la réalité. Néanmoins, je sais que tous les professionnels de la santé dans le monde et un grand nombre d’universités et de sociétés pharmaceutiques recherchent des médicaments et des vaccins contre le coronavirus. Je les compare un peu avec le MotoGP: nous ne pouvons pas croire que grâce à l’art des ingénieurs, nous obtiendrons 1 à 1,5 seconde de mieux chaque année. Néanmoins, les ingénieurs trouvent toujours des solutions. »

Beirer poursuit : « c’est pourquoi j’ai une grande confiance dans les meilleurs professionnels de la santé du monde et j’espère que des développements dans ce domaine sont en train de se produire qui vont toujours nous étonner et nous aider. En outre, de plus en plus de kits de tests sont produits en plus grande quantité, de sorte que davantage de tests peuvent être effectués rapidement et évalués en même temps de plus en plus rapidement. À cette fin, un nombre croissant d’anciennes personnes infectées construiront un mur de protection pour les personnes à risque. Nous nous protégeons tous par des règles de distance, une meilleure hygiène, en portant des masques, on ne se serre plus la main si souvent. Les vis de réglage sont donc manipulées un peu de tous les côtés. Cela améliorera la situation. Bien sûr, cela ne fonctionne que si toutes ces vis de réglage sont vraiment tournées avec succès. Je suis confiant et j’y crois fermement. »

 

 

 

« Je suis convaincu que l’Humanité est si intelligente que nous utilisons toutes nos options et qu’elle sera donc de retour à la normale au second semestre » assure Pit Beirer. Certes, mais il restera toujours l’écueil de l’interdiction de voyager et les fermetures de frontières. De nombreux membres d’équipes et pilotes ne pourront pas se rendre à l’étranger pour un Grand Prix en septembre. Et quid de l’état de l’aviation civile à cette période ?

« Les mesures ne seront certainement pas toutes assouplies du jour au lendemain. C’est pourquoi je ne parle pas de la semaine prochaine ou de la semaine suivante », reconnait Beirer. « Nous devons attendre quelques mois et nous donner du temps, c’est pourquoi je me prépare pour septembre. À un certain point, les frontières se relèveront petit à petit. Et au début, il pourrait y avoir vraiment deux ou trois événements où il suffit de piloter pour la télévision. Avec ce redémarrage, seul un nombre très réduit de personnes seront réunies dans le paddock. Ensuite, vous pouvez redémarrer les systèmes par étape. »

« Maintenant c’est le 10 avril. Dans quelques semaines ou trois mois, nous verrons si nous pouvons rassembler à nouveau toute l’équipe », a déclaré le directeur de course KTM. « Bien sûr, nous pouvons en douter. Mais nous ne pouvons pas non plus l’exclure ». On ne lâche rien !

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