Pit Beirer, ci-devant le responsable de la compétition chez KTM, prépare avec enthousiasme son baluchon pour une expédition de Jerez qui l’occupera jusqu’à la fin de mois de juillet. Le site andalou organisera en effet deux Grands Prix lors des deux derniers week-ends de juillet. Un rendez-vous qui sera marqué par la chaleur. Et ce ne sera facile pour personne avec un masque FFP2…
Pit Beirer attend avec impatience que l’on s’y mette dans cette saison 2020 qui commencera à partir du 17 juillet sur le tracé de Jerez qui aura été limé quelques jours auparavant à l’occasion d’un test. Ce sera un galop d’essai, pour se remettre dans le bain après un long confinement. Mais, aussi, pour s’accommoder du strict protocole sanitaire qui ne souffrira d’aucun relâchement.
L’homme de KTM prévient en effet que ce ne sera pas une promenade de santé : « en Espagne, nous aurons besoin des masques FFP2. Avec une température extérieure de 40 degrés à la mi-juillet, il sera difficile de respirer à travers un tel masque toute la journée. Ce sont des obstacles à surveiller … ». Cependant, il ne fait pas la fine bouche : « ces choses seront appréhendées en tant que professionnels. Tout cela signifie beaucoup d’efforts pour se conformer à toutes ces nouvelles réglementations et pour tout préparer ».
Double ration de Red Bull… Ring
« Il y a un beau calendrier ambitieux avec 13 Grands Prix. Nous sommes impatients. Il y a beaucoup de bons tracés que nous aimons ». Et parmi eux, il y a évidemment celui à domicile, au Red Bull Ring, qui sera un coup double : « notre temps fort de l’année sera le Grand Prix d’Autriche sur le Spielberg. Ce n’est pas un grand secret », admet l’ancien vice-champion du monde de motocross 250cc. « Nous sommes toujours heureux quand nous pouvons voyager en Styrie. Nous espérons donc avoir quelques points décents dans nos poches d’ici là ».
« Même si notre Grand Prix à domicile se déroulera un peu différemment qu’auparavant, nous avons hâte. Pour cela, nous pouvons même y courir deux fois les 16 et 23 août. Nous nous réjouissons vraiment de cela », assure le directeur de course KTM. « Mais le pire, c’est que nous devons conduire sans spectateur ». Certes, mais il nous reste encore la télé…