Cela devient une habitude et les dirigeants de la Formule 1 devraient quand même finir par se poser des questions. De plus en plus de voix dans le paddock de la catégorie reine du sport-automobile s’élèvent pour fustiger l’ennui des courses de ces monoplaces, pour mieux mettre en exergue le spectacle permanent offert par les Grands Prix disputés en tenant un guidon. Les pilotes eux-mêmes en sont fans derrière leur volant. Il y a eu le Champion du Monde Lewis Hamilton. Voici à présent le tour du Français Pierre Gasly.
Il a 22 ans, il est de Rouen et il est pilote dans l’écurie Toro Rosso. C’est un espoir de la Formule 1 mais cette catégorie veut des batailles feutrées sur la piste et des dépassements effectués dans les stands. L’essentiel est de voir des monoplaces se suivant comme lors d’un 14 juillet et suffisamment espacées pour voir les sponsors qu’il y a dessus.
Si on veut gagner sa place sur une manœuvre osée, alors on a droit à la pénalité. Pierre Gasly en a fait l’expérience avec une pénalité à Silverstone qui lui a coûté une dixième place synonyme d’un point au championnat. Alors, bien sûr, lorsqu’il regarde les catégories du MotoGP à la télé, il ne peut que baver… « je suis un grand fan de ces courses, les pilotes sont toujours au contact des uns des autres, ils se touchent, et les fans aiment voir ce spectacle. Ils pilotent tous à la limite, et lorsque Rossi et Marquez sont au coude à coude, les fans sont ravis ».
Il continue sur Speedweek : « les courses de Moto2 et de Moto3 sont également passionnantes. Je croisais les doigts pour Mike Di Meglio et je fais maintenant de même pour Johann Zarco. C’est la course comme je l’aime. Il est difficile de savoir qui va gagner jusqu’au dernier virage ». Et le tricolore suit particulièrement son compatriote Zarco : « c’est un futur champion, assurément, il est très impressionnant ». Et le pilote Tech3 reprendra le collier dès ce week-end en Autriche après avoir terminé septième à Brno, ce qui l’a fait glisser jusqu’au sixième rang au championnat.
