De la rédaction de Corsedimoto.com
La traditionnelle fête de
Noël à Casa Nolan est l’occasion de faire un retour en arrière sur
la saison et de parler de la prochaine. Paolo Ianieri, reporter
pour La Gazzetta dello Sport, s’est longuement entretenu avec
Danilo Petrucci, l’un des ambassadeurs de la marque. Voici
l’article publié dans l’édition du vendredi 21 décembre. 50 autres
pilotes étaient présents à la fête, dont Álex Rins, Enea
Bastianini, Marco Melandri, Chaz Davies, Michele Pirrole bras en
écharpe et Alessandro Botturi, prêt pour l’Africa Eco
Race.
PREMIÈRE PARTIE.
Danilo, est-ce le plus bel
hiver de votre carrière ?
Oui, car à la différences des années passées, je n’entame pas
l’hiver fatigué et avec l’envie de me reposer. J’ai vécu le
week-end de Valence comme s’il s’agissait du Qatar et avec cette
mentalité j’ai déjà hâte de commencer.
Il y a un an vous souffriez
de la faim et étiez désespéré. Pour maigrir vous ne mangiez que des
carottes, des pommes de terre, des broccolis, des
potages…
Oui, j’avais fait cela de moi-même. J’avais commencé à moins
manger, mais je suis arrivé en Thaïlande sans force et avec des
difficultés à rouler. Ce n’était pas la bonne voie à prendre. Cette
année, je pourrai en plus compter sur Dovi pour m’aider dans ma
préparation en tant que pilote. Je ne travaillerai plus directement
avec le Docteur Ceccarelli de Formula Medicine, où j’aurais aimé
continuer à développer le côté cardio. A présent je travaillerai
avec BioTekna pour mes préparations physique et mentale. Dovi me
l’a demandé et j’en suis fier. Il m’a dit qu’il avait besoin d’un
coéquipier fort pour développer la moto et pour lui permettre, à
lui, d’être encore plus fort.
Ce n’est pas du tout
courant.
Non. Personnellement cela ne m’était jamais arrivé. Cela a étonné
au sein même de Ducati. Tardozzi (le team manager, ndlr.) m’a dit
qu’il n’avait jamais vu deux pilotes se parler aux tests ou le soir
dans le bureau. J’aimerais que cela continue ainsi. Andrea m’a tenu
un discours extrêmement clair et objectif : « Ne faisons pas comme
nous l’avons toujours fait avec nos coéquipiers, qui doivent être
les premiers adversaires à battre. Collaborons, il est inutile de
gâcher une aussi bonne relation que la nôtre. Construisons une moto
supérieure pour ensuite jouer la victoire. » C’est super de
commencer cette expérience ainsi, en sachant que l’on a notre
coéquipier à nos côtés, non contre nous. Les courses seront
forcément les courses, nous nous battrons, mais je ne peux
qu’apprendre de lui. Et je parle aussi de l’homme : il est père, il
a une bonne situation familiale, voit ses amis. J’ai dîné avec eux
et je note sa sérénité. »
Durant les tests vous avez
fait partie des plus belles surprises en étant immédiatement
rapide.
Je voulais partir du bon pied. Mes dernières courses, surtout
celles où il a fait chaud, ont été en deçà des attentes et je
voulais tout de suite reprendre un bon rythme pour travailler
correctement en vue des courses.
Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Auteur : Rédaction de Corsedimoto