La saison 2019 sera marquée en MotoGP par les débuts d’un nouveau team sous les couleurs Petronas. Une ambition malaisienne qui se conjuguera avec une Yamaha officielle confiée à l’Italien Franco Morbidelli et une M1 de la génération précédente qui sera entre les mains du Français Fabio Quartararo. Mais l’idée reste d’intégrer un pilote à terme dans la structure…
L’homme qui bâtit un avenir en Grand Prix à la Malaisie, Razlan Razali, ne s’en cache pas. Alors que Hafizh Syahrin se prépare pour sa deuxième année avec Tech3, il espère que la nouvelle équipe Petronas Yamaha verra très vite arriver un autre jeune Malaisien. Qui deviendrait son premier pilote de MotoGP de son team.
Ce dernier est déjà tout désigné. Il s’agit de Khairul Idham Pawi. Il a marqué l’histoire de la Malaisie en tant que premier et pour le moment unique vainqueur de Grand Prix, grâce à deux victoires retentissantes en Moto3, au cours de sa saison 2016. Mais l’as de la pluie n’a pu confirmer tout le bien que l’on pensait de lui après sa première campagne en Moto2 au sein du Honda Team Asia. A ce jour, il n’a toujours pas marqué le moindre point dans cette catégorie.
Le pilote de 20 ans aspire à prendre un nouveau départ après avoir rejoint son équipe aux couleurs nationales. Il en sera le seul pilote Moto2 cette saison. Le PDG de Sepang, Razlan Razali, a déclaré que, si Pawi donnait satisfaction au terme de son contrat de deux ans en Moto2, une place au sein de l’équipe MotoGP était comme garantie.
« Pawi est toujours notre trésor national, en tant que seul Malaisien à avoir remporté un Grand Prix« , a déclaré Razali à Crash.net. « Il est regrettable qu’il ait été placé si tôt en Moto2. Je ne sais pas quel était le plan. Mais cela lui fait quand même deux années d’expérience précieuse. Il est venu rendre visite à notre équipe de MotoGP après Valence. Nous lui avons fait la visite et nous lui avons dit : » tu as deux ans pour faire quelque chose parce que nous voulons que tu sois notre premier pilote malaisien de MotoGP dans cette équipe « . Cela devrait l’encourager à être vraiment motivé, concentré et à travailler dur. Parce qu’il sait que s’il réussit bien, il y aura une progression naturelle au sein de notre structure vers le MotoGP. Elle l’attend. »
Quand on lui a demandé ce dont Pawi avait besoin pour remettre sa carrière sur les rails, Razali a répondu : « quelque chose a mal tourné, quelque part. Nous devons trouver une solution. Nous devons entrer dans son esprit et comprendre exactement ce que c’est. Nous espérons donc pouvoir faire quelque chose, mais encore une fois, c’est d’abord l’individu qui ne doit pas laisser passer sa chance. »
A ce propos, voilà Fabio Quartararo prévenu. A lui, donc, de ne pas laisser passer la sienne !