C’est un fait acquis et qui se vérifie de plus en plus, Fabio Quartararo est un personnage public que sa notoriété de Champion du Monde MotoGP a façonné. Et comme il continue à gagner avec cette façon naturelle de communiquer qui est la marque de sa génération numérique, il y a peu de chance qu’il repasse un jour inaperçu. Il y a des bons et des mauvais côtés à cette situation, ces derniers prenant plus d’importance lorsque l’officiel Yamaha excelle dans son art. C’est ce qui s’appelle la rançon de la gloire et voilà ce que ça lui coûte…
Fabio Quartararo est maintenant incontournable en MotoGP. Il compte 11 victoires, 26 podiums, et il est le Champion du Monde en titre. Il est le sauveur de Yamaha et dans notre verte contrée, il a hissé son sport à la une de la matrice qu’est le quotidien l’Equipe. Une vraie consécration médiatique, et une notoriété hexagonale qu’il doit aussi gérer lors de ses visites familiales.
Fabio Quartararo : « ce n’est pas que cela m’agace, mais… »
Sur Speedweek, on lit la façon dont vit le pilote de 23 ans cette notoriété : « je ne suis pas souvent en France parce que j’habite en Andorre » commence-t-il. « Mais quand je rends visite à ma famille, il m’est difficile d’en profiter comme je le voudrais. Car je ne peux pas être seulement Fabio. Et c’est ce que je veux être quand je passe du temps avec ma famille. Mais quand je suis dans la rue ou que nous déjeunons ou dînons dans un restaurant, je ne peux pas m’empêcher d’être aussi Fabio Quartararo »
Il termine : « ce n’est pas que cela m’agace. Mais ça me rend un peu triste, parce que quand je suis en France, je veux que ce soit juste pour ma famille ». Une intimité qui appartient désormais au passé.
