Avec Jack Miller, il faut toujours s’attendre à quelque chose de spécial, à une facétie ou à un exploit, voire une saute d’humeur. Il est revenu dans son Australie natale pour des vacances estivales roboratives auprès des siens. Un évènement que la crise sanitaire, passée en mode dégradé ces derniers temps, fait aujourd’hui encore plus apprécier. Mais celui qui est encore un pilote d’usine Ducati, bien qu’il se soit déjà officiellement engagé avec KTM pour 2023 et au-delà, ne fait pas farniente. Comme souvent lorsqu’il retrouve ses terres, il aime replonger dans le milieu de la compétition locale. Il l’a fait en participant à une course australienne de Superbike durant l’intersaison et il a été un compétiteur dans une manche de motocross récemment. Mais avec quelle moto ?
Si l’on en croit les photos, Ducati peut désormais se targuer d’une victoire en motocross alors que la firme de Borgo Panigale ne produit aucune machine capable d’une telle réalisation. Chez KTM, en revanche, il y en a pléthore, mais Jack Miller ne peut pas encore arborer le blason autrichien malgré le fait qu’il ait scellé avec lui son avenir en MotoGP pour les prochaines années 2023 et 2024.
Ce qui nous donne ces clichés décalés avec un Jack Miller qui ne boude pas son plaisir sur le podium d’une compétition qui s’est tenue le week-end dernier, le 10 juillet, à Conondale’s Green Park en Australie.
Jack Miller : « il faut une volonté très forte et de la persévérance«
Sur sa carrière accomplie en Grand Prix jusque-là, Jack Miller avait commenté à Assen : « si je regarde maintenant le tableau d’ensemble après presque huit ans : j’ai réalisé 18 podiums en MotoGP jusqu’à présent, dont trois victoires, j’ai terminé quatrième du Championnat du Monde l’an dernier. Et je roule toujours… En ce moment avec une Ducati d’usine, j’ai un contrat d’usine Ducati depuis trois ans. Après cette saison, je passerai à l’équipe d’usine KTM ».
Et il termine : « je peux donc me prévaloir d’une longue carrière en MotoGP. C’était donc une bonne idée de passer tout de suite du Moto3 au MotoGP. Mais il faut une volonté très forte et de la persévérance pour faire face à toutes les « conneries » dans ce contexte ». Et encore, l’Australien âgé aujourd’hui de 27 ans était soutenu à l’époque par Honda. C’est dire les difficultés que vit actuellement un Darryn Binder venu aussi directement du Moto3 et qui évolue au sein de l’équipe RNF avec une Yamaha surannée et une grande incertitude sur la suite de sa carrière.
View this post on Instagram