Pedro Acosta, surnommé le « Requin de Mazarrón », a récemment accordé une interview à speedweek.com. Loin de se limiter à parler de MotoGP, le jeune prodige espagnol a dévoilé des aspects plus personnels de sa vie et de ses passions, offrant un aperçu rafraîchissant de sa personnalité.
Interrogé sur ce qui pourrait rivaliser avec le MotoGP en termes de passion, Acosta a répondu sans hésitation : « le Moto2 ! Mais sérieusement, c’est comme ça. Je n’ai pas vraiment beaucoup de passe-temps. Ma vie tourne autour de la moto. J’aime aussi beaucoup faire du motocross, mais sinon je ne sais rien faire d’autre. » Cette réponse souligne à quel point la moto est au cœur de sa vie, laissant peu de place à d’autres intérêts.
Pour Acosta, le Paddock n’est pas seulement un lieu de compétition, mais aussi une véritable famille. « Disons que j’ai grandi ici. Le Paddock était mon terrain de jeu et avec les gars de la Rookies Cup, qu’ils soient pilotes ou mécaniciens, j’ai une bonne relation qui ne cesse de perdurer. C’est mon environnement naturel. » Cette déclaration montre à quel point il est ancré dans ce milieu depuis son plus jeune âge.
Lorsqu’il s’agit de faire la fête, Pedro Acosta choisit son partenaire avec soin : « parmi les gars du MotoGP, je choisirais Jorge Martin. Nous avons de bonnes relations et nous nous connaissons assez bien. Aussi parce que nous avons le même manager. » Toutefois, il précise que ses vrais amis sont rares et précieux, citant Alex Escrig comme son meilleur ami dans le Paddock, quelqu’un qu’il considère presque comme un frère.
Pedro Acosta apprécie Toprak Razgatlioglu mais pas du tout le MotoE !
Sur la question de l’éventuelle arrivée de Toprak Razgatlioglu en MotoGP, Acosta est élogieux : « il est certainement l’un des pilotes les plus talentueux de l’histoire. Ce qu’il fait en Superbike, notamment avec la roue avant, est dans une autre ligue. » Concernant les motos électriques de MotoE, il est en revanche plus réservé : « pour moi, cela n’a pas d’avenir. J’ai grandi avec l’odeur du carburant et le bruit. »
En MotoGP, Pedro Acosta se fie beaucoup à son chef mécanicien, Paul Trevathan, pour les décisions techniques : « il ne m’est pas encore possible de tout comprendre, mais je veux le comprendre. C’est un processus et mon objectif en tant que pilote est d’être encore plus complet. »
Pour ce qui est de la planification de sa carrière, Acosta privilégie une approche détendue : « honnêtement, je me fiche des à-côtés. J’ai un excellent manager et une super famille qui me soutiennent. Je recherche une vie simple, moins j’ai de stress, mieux c’est. L’argent n’a pas d’importance. »
Pedro Acosta incarne non seulement un talent exceptionnel sur les circuits, mais aussi une philosophie de vie simple et authentique. Sa passion pour la moto, son attachement à ses racines et son désir de vivre sans stress excessif font de lui un pilote singulier et profondément humain.
