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Pedro Acosta

Pedro Acosta, la pépite de KTM, aborde le Grand Prix d’Espagne 2025 à Jerez avec un grand sourire et une ambition intacte. Dans une interview, le jeune Espagnol de 20 ans livre ses impressions avant cette 5e manche, première course européenne. Après un début de saison en dents de scie, il compte sur Jerez, son « chez-lui » avec Valence, pour relancer la machine et prouver que la RC16 peut rivaliser avec les Ducati. Sous le soleil andalou, Acosta est prêt à en découdre.

De retour sur le sol européen pour le Grand Prix d’Espagne, Pedro Acosta aborde le rendez-vous de Jerez avec une bonne dose d’optimisme et une pointe de lucidité, tout en gardant les pieds sur terre. Le prodige de Mazarrón sait qu’il joue presque à domicile, et il ressent toute la ferveur du public andalou. « Avec Valence, je privilégie toujours ce rendez-vous, car c’est plus proche de chez moi et c’est le seul Grand Prix que je considère comme mon chez-moi. Mais Jerez et Valence sont les deux Grands Prix les plus émouvants et palpitants de l’année », explique-t-il avec une émotion sincère. « Tous les billets sont vendus, ce qui signifie que nous avons à nouveau plus de fans que jamais. »

Après un Qatar contrasté où Maverick Viñales a brillé et où Acosta a dû se battre pour une 14e place, le jeune rookie garde le cap : « Maverick a fait une superbe course. […] C’est l’une des premières fois où on a vu la KTM dépasser, rattraper du temps. Je pense que c’est un grand pas en avant. »

À Jerez, Pedro entame une nouvelle phase de sa saison MotoGP: « c’est le premier Grand Prix où j’aurai deux motos identiques. […] Nous allons nous concentrer sur le travail, sur la construction d’une base. » Et il ne manque pas d’ambition : « il faut y aller doucement, mais aussi avec ambition. »

Pedro Acosta.

Pedro Acosta : « on ne peut pas passer 17 courses à pleurer »

Sur les difficultés du début de saison : « ce n’est pas facile de comprendre pourquoi nous avons eu autant de problèmes samedi, ou pourquoi nous avons eu un problème très grave, et dimanche tout allait bien. » Malgré cela, il refuse de sombrer dans le pessimisme : « on ne peut pas passer 17 courses à pleurer. »

Acosta est aussi lucide sur la KTM : « je pense qu’une piste comme Jerez convient assez bien à la KTM. […] Cette fois c’est plus compliqué, la moto se soulève davantage, il y a beaucoup d’adhérence et la piste est déjà très petite. »

Quant à l’absence de Dani Pedrosa en wild-card, il n’y voit pas de problème : « Dani a beaucoup d’expérience. […] Je ne sais pas quelles sont leurs priorités, alors demandez à Pit Beirer. »

Il défend néanmoins les pilotes d’essai KTM, Pol Espargaró et Dani Pedrosa : « nous avons les deux meilleurs pilotes d’essai sur la grille. […] Le travail qu’ils font est très utile, mais il faudrait peut-être des points de développement plus précis en usine. Ce sont les équipes de l’usine qui doivent se ressaisir, pas les pilotes » À Jerez, Pedro veut bâtir, pas pleurer. Et surtout, il veut avancer.

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