Pecco Bagnaia a tenu à rendre hommage à Luca Salvadori, tragiquement décédé lors d’une course en Allemagne. Le champion du monde MotoGP connaissait personnellement Luca, avec qui il avait partagé la piste à plusieurs reprises lors d’entraînements. Pecco a exprimé sa profonde tristesse sur les réseaux sociaux, rappelant non seulement le talent de Salvadori en tant que pilote, mais aussi la passion et l’enthousiasme qu’il apportait au monde des deux roues.
« Luca Salvadori était devenu un point de référence, non seulement pour moi, mais pour tous les amateurs de sport moto. Dans un monde qui fonctionne un peu à l’envers, où le succès n’est pas toujours pardonné, il a toujours commenté objectivement chaque course, session, évènement.
C’était devenu un rendez-vous fixe.
Pas seulement pour les mots, mais aussi pour la façon dont il a pu se faire entendre.
Chaque fois qu’il proposait de faire une interview ou de discuter, j’étais toujours heureux de partager mes pensées avec lui, car il était extrêmement positif… une de ces personnes que vous voulez écouter parce qu’elles transmettent une énorme passion pour ce qu’elles font et c’est un privilège pour quelques-uns.
Je n’oublierai jamais ces trois tours de piste à Portimao que nous avons faits ensemble… Une fois que nous sommes retournés au box, il était en extase, rarement j’ai vu quelqu’un de plus heureux que ça.
Il a réussi à transformer sa passion en métier et il a tout mis dedans, sans jamais abandonner, toujours y croire.
Luca ne manquera pas seulement à moi, mais à tout le monde, car des personnes comme lui sont essentielles dans notre monde.
Lui, avec Alberto Naska, The Talking Helmet et Our Pilots, a commencé quelque chose qui n’a jamais été fait, poussant beaucoup plus de gens à suivre ce sport incroyable d’une manière différente… presque aussi proche qu’une télévision peut l’être.
Merci Luca.
Tu vas nous manquer ».
Cette perte a été un choc pour la communauté motocycliste, et les paroles de Bagnaia reflètent l’impact que Salvadori avait sur ceux qui le connaissaient, tant sur la piste qu’en dehors.
