MotoGP Pays-Bas Assen, Jack Miller persiste et signe : « vous devez faire votre travail de pilote et ne pas traîner le nom du fabricant dans la boue, qui vous paie très bien »

Jack Miller avait fait sensation au soir du Grand Prix d’Allemagne en fustigeant les pilotes au comportement de « princesse », se résumant à cracher dans la soupe quand elle n’est plus bonne à servir plutôt que de travailler pour l’améliorer. Dans ses propos, l’Australien n’a jamais cité un nom, mais la logique a amené à faire le parallèle avec Yamaha et Honda, et donc avec Fabio Quartararo et Marc Marquez. Enfin, plus particulièrement ce dernier… En ruant ainsi dans les brancards, « JackAss » ne s’est pas fait que des amis. Il est revenu sur cette fameuse déclaration à Assen. De laquelle il n’enlève rien !

C’est sur les ondes de motogp.com que Jack Miller a remis le couvert : « je soutiens entièrement ce que j’ai dit au Sachsenring » commence l’Australien. « Nous sommes tous des pilotes de moto et nous sommes payés pour être des pilotes de moto. Si la moto n’est pas bonne, vous devez l’améliorer. C’est pour cela que vous êtes payé. C’est le travail ». Et il ajoute : « si vous continuez à vous plaindre, vous n’avancez pas. Ces constructeurs investissent plusieurs millions pour ces pilotes. Et puis leur nom est traîné dans la boue. Est-ce utile pour le sport ? Non ! ».

« Cela n’a aucun sens pour moi. La négativité n’est pas bonne pour le championnat. Quelle image cela crée-t-il lorsque vous continuez à traîner le constructeur dans la boue qui voue paie très bien ? Est-ce que ce constructeur veut continuer à être dans le championnat ? », se demande Miller.

Jack Miller : « les motos qui ont remporté le championnat il y a trois ans sont maintenant radiées »

Lorsqu’on lui rappelle qu’il est facile pour lui de tenir cette position en tant pilote d’une bonne KTM après avoir servi sur une excellente Ducati, il rappelle : « Ducati est en tête en ce moment car ils ont travaillé dur au cours des 12 dernières années. Ils n’y sont pas arrivés du jour au lendemain en claquant puis en ayant une moto. Quand je suis arrivé chez Ducati en 2018, ce n’était pas la meilleure moto du championnat ».

« La Ducati était en cours d’amélioration à l’époque et je sentais qu’il y avait de bons ingénieurs impliqués. Je le vois maintenant avec KTM aussi. Ils ont de bons ingénieurs et beaucoup de soutien du fabricant. Avec mes connaissances et l’aide de certaines personnes autour de moi, nous avons pu faire évoluer la moto et développer un ensemble très compétitif », déclare le pilote KTM qui insiste : « il s’agit de la bonne attitude et de la bonne approche ».

Il mentionne également : « Ducati a travaillé pour se sortir d’une situation vraiment difficile. Les gens oublient vite cela. Les motos qui ont remporté le championnat il y a trois ans sont maintenant radiées » termine Jack Miller.