pub

Jorge Martín

Jorge Martín n’a pas réitéré l’exploit du Sachsenring ce samedi. Auteur d’un mauvais départ, le « Martinator » a effectué une remontée avant de connaître un problème de pression sur son pneumatique avant, un pépin qui revient souvent cette saison, notamment quand les pilotes se suivent. Il est vrai qu’on le sentait pressant, mais aux deux tiers de la course environ, il était incapable de rivaliser avec Fabio Quartararo et ses autres adversaires du jour. L’Espagnol laisse donc des points à Pecco Bagnaia, qui n’en demandait pas tant.

« Dans le premier virage, j’ai fait une erreur incroyable à l’extérieur de la piste et je n’étais plus que 13e. Je suis ensuite remonté à la cinquième place » confiait-il sur Speedweek. En effet, c’était flagrant. Quelques secondes après l’extinction des feux, Jorge Martín s’est fait piéger. C’est exactement pourquoi les pilotes insistent à ce point sur l’importance des qualifications. Partir en première ligne est d’une grande aide dans ces conditions. « Mon envol était correct, mais Aleix Espargaró était un peu à l’extérieur. J’ai dû redresser et passer sur la partie verte. J’ai perdu des places, et me suis retrouvé avec Franco Morbidelli, vraiment loin de la tête » poursuit-il.

 

 

Mais finalement, Jorge Martín a su passer outre cette entame en demi-teinte pour revenir dans le bon groupe, composé de Pecco Bagnaia, Brad Binder et Fabio Quartararo. Jusqu’à ce que la pression de son pneu avant augmente brutalement. « Quand j’ai essayé d’attaquer Fabio, la pression a soudainement augmenté. Je ne pouvais plus rouler correctement, j’ai simplement essayer de finir la course et de ramener des données utiles. Espérons que nous n’aurons pas le même problème demain. » confie le « Martinator », qui, on le sait depuis l’Allemagne, peut largement rivaliser avec Pecco Bagnaia même quand ce dernier est dans un grand jour.

En suivant un concurrent, la pression augmente car la chaleur fait de même. Mais parfois, elle peut s’envoler sans que les pilotes comprennent pourquoi.  « Même si j’avais été 10e, j’aurais eu ce problème. D’accord, cela aide de reculer un peu (quand les pilotes s’éloignent volontairement pour faire redescendre la pression, comme Pecco Bagnaia le fait souvent, ndlr), mais l’adhérence n’est jamais revenue comme elle aurait dû. Avant cela, j’étais très rapide, je pense que j’aurais pu me battre avec Pecco pour le podium. » Les ingénieurs de Pramac Racing devront se creuser la cervelle pour atténuer le phénomène, mais la réponse ne se trouve-t-elle pas quelques box plus loin ?

 

Ces pneus, de vrais casse-têtes pour les pilotes et les ingénieurs. Photo : Michelin Motorsport

 

« Peut-être que j’irai chercher dans ses réglages (de Pecco) » dit-il en riant, en sachant que l’Italien ne s’en était pas privé après le Sprint en Allemagne. Pensez-vous que Jorge Martín peut revenir plus fort demain, et pourquoi pas jouer la victoire ? Dites-le nous en commentaires !

 

Résultat du Sprint MotoGP au Grand-Prix des Pays Bas TT Assen : 

 

Crédit classement : Motogp.com

Photo : Michelin Motorsport

Tous les articles sur les Pilotes : Jorge Martin

Tous les articles sur les Teams : Pramac Racing