Cela faisait un moment que Luca Marini n’avait pas mis en avant sa corpulence comme handicap en tant que pilote MotoGP. C’est à Assen qu’il a ainsi à nouveau mentionné que la catégorie n’est pas simple pour les grandes tailles qui ont donc du mérite à y performer. Il n’est pas allé jusqu’à ressortir le dossier de la réglementation qui ne prend pas en compte ce paramètre dans l’homologation du poids minimum de la moto, mais on a compris que le pilote VR46 quittait ce Grand Prix des Pays-Bas assez mécontent.
Et au vu de son bilan on le serait à mois. En effet, à une époque où tous les pilotes assurent qu’il faut maintenant faire de bonnes qualifications pour réussir dans la catégorie, Luca Marini avait tous les atouts en main en partant de la troisième place de la première ligne. Mais dès les deux départs donnés, soit celui du Sprint et du Grand Prix des Pays-Bas proprement dit, cet avantage majeur avait disparu pour le pilote VR46.
D’autant plus frustrant que pendant que son équipier Marco Bezzecchi s’élançant de la pole position remportait la course du samedi et terminait second la compétition du dimanche, il ne concluait d’abord que 10e, avant de franchir le lendemain la ligne d’arrivée en septième position, à 14,174 secondes du vainqueur de la course Pecco Bagnaia aussi sur Ducati.
Luca Marini : « ça va être un mois de détente et ensuite le mariage et l’entraînement pour être plus compétitif à Silverstone »
« C’était un week-end très difficile On a eu des problèmes tout au long du week-end, il nous manquait quelque chose » a commenté un Luca Marini frustré. « Mais on a ramené des points et c’est toujours bien. On a manqué un peu de vitesse, surtout dans le Secteur 4. J’ai vraiment galéré, pour faire tourner la moto ».
Et il en explique la raison… « Parce que je suis très grand, j’ai toujours des problèmes dans les virages rapides où je suis accroché à côté de la moto à l’extérieur du carénage. Le changement de direction est alors très difficile pour moi. J’ai essayé de rester plus derrière le carénage pendant la course. Cela semble fonctionner beaucoup mieux. Mais ce style de pilotage ne correspond pas à mon style naturel, et c’est pourquoi ce changement prend du temps ».
Mais alors que faire ? Marini y a réfléchi : « je pense que j’ai une idée de comment résoudre ce problème, peut-être pour la prochaine course sur cette piste ». On n’en saura pas plus et le demi-frère de Valentino Rossi veut finir sur une note positive, et d’autant plus qu’une grande échéance l’attend dans cette trêve estivale… « Profitons des vacances, ça va être un mois de détente et ensuite le mariage et l’entraînement pour être plus compétitif à Silverstone ».
