Paul Trevathan, chef d’équipe de Pedro Acosta, a exprimé une admiration sans borne pour les talents uniques du jeune Espagnol en MotoGP. Lors de sa première saison en 2024, Acosta a ébloui le paddock avec neuf podiums en sprints et en Grands Prix, terminant à seulement deux points de son coéquipier Brad Binder, ce qui en fait le meilleur rookie depuis Fabio Quartararo en 2019.
Pedro Acosta, le prodige de KTM, a captivé le monde du MotoGP dès sa saison rookie en 2024, décrochant neuf podiums en sprints et Grands Prix. Avec un classement final séduisant – septième au championnat – il a démontré des capacités rarement vues à ce haut niveau de la compétition.
Paul Trevathan, chef d’équipe d’Acosta, est émerveillé par le talent unique de son pilote. « D’autres pilotes pourraient monter sur sa moto avec la même configuration, mais ils ne pourraient pas faire ce qu’il fait. Pedro, lui, pourrait probablement piloter leur moto et obtenir les mêmes résultats. Il est incroyablement adaptable », confie-t-il à Crash.net.
Acosta ne se considère pas comme un athlète classique, mais comme un pur pilote. « Il ne veut pas courir un marathon ou devenir cycliste professionnel. Son entraînement est dédié à la moto. Il pratique de nombreuses disciplines, ce qui renforce sa capacité d’adaptation », explique Trevathan.
Paul Trevathan : « il m’a dit : « Quand j’aurai besoin de toi, je te le dirai. Mais laisse-moi d’abord faire ce que je peux » »
Cette philosophie se traduit sur la piste par une capacité à tirer le meilleur parti d’une moto, même imparfaite. « Pedro ne s’attend pas à une moto parfaite. Il sait compenser, et cela, c’est fantastique. En tant que technicien, avoir un pilote qui peut toujours trouver ces 10 % supplémentaires est incroyable. »
La maturité d’Acosta impressionne autant que son talent. Trevathan souligne son attitude posée dans le box : « il ne s’excite jamais. Même si, bien sûr, ses discussions peuvent être animées, il reste d’un professionnalisme exemplaire. Il ne pointe jamais du doigt les erreurs. »
Pedro Acosta adopte une approche méthodique : « il m’a dit : « Quand j’aurai besoin de toi, je te le dirai. Mais laisse-moi d’abord faire ce que je peux. » C’est une courbe d’apprentissage pour moi aussi. Si je change quelque chose et qu’il améliore d’une demi-seconde, est-ce grâce à la moto ou à lui ? »
Trevathan compare Acosta à Marc Marquez dans sa capacité à transcender les limites techniques : « si une marque perd un pilote comme lui, la moto redevient normale. C’est difficile pour une entreprise de comprendre ce phénomène, mais Pedro est unique. »
Avec une première saison déjà remarquable, le jeune Espagnol s’impose comme une figure incontournable du MotoGP, un pilote capable de marquer son époque.
