Dans les coulisses de Silverstone, le directeur sportif de Ducati Paolo Ciabatti s’est laissé aller à une confidence qui en dit long sur l’actuelle domination de la marque en MotoGP. Une mainmise qui agace, forcément, mais qui n’est que le résultat logique d’un travail bien fait depuis des années dans un marché ouvert où les écuries peuvent aller faire leur marché pour remplir leur box. Et même dans ce cas, elles n’ont trouvé que l’étal Ducati, les autres constructeurs, à commencer par les Japonais, ne proposant rien ou si peu. Reste que la Desmosedici est à ce point la moto du moment que beaucoup regardent avec grand intérêt la Ducati Gresini satellite qui devrait échapper à Fabio Di Giannantonio à la fin de cette année.
Une machine qui sera en 2024 celle de 2023, mais cela ne rebute plus lorsqu’elle est estampillée Ducati. Paolo Ciabatti l’a bien remarqué … Sur Motosprint, il dit en effet : « nous n’avons pas encore décidé qui sera sur la Ducati de l’équipe de Nadia Padovani. L’un est pour Alex Marquez, l’autre… qui sait… ». Et il ajoute qu’il n’a que l’embarras du choix : « cette Ducati est très populaire. Les noms qui ont postulé pour son guidon vont bien au-delà de l’imagination ».
Paolo Ciabatti : « ce sont les équipes et les pilotes qui viennent à nous »
Une popularité que Paolo Ciabatti explique aisément : « c’est une moto qui peut monter sur le podium. C’est pourquoi elle est si attractive. Nous proposons un package complet à des conditions raisonnables et abordables. Dans le marché libre, ils nous ont choisis : il doit y avoir une raison ». Et c’est l’occasion de remettre les choses au point : « quiconque nous accuse d’être trop nombreux a tort. Nous effectuons notre travail au mieux, ce sont les équipes et les pilotes qui viennent à nous. C’est pourquoi, nous gagnons ».
Et il prévient : « l’intention de continuer à exceller représente l’objectif de Ducati, aujourd’hui comme en 2025 et au-delà ». Sinon, pour la fameuse Ducati Gresini, Franco Morbidelli et Tony Arbolino sont évalués comme les grands favoris à son accession.
