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Ducati

Après trois Grands Prix dans cette saison 2021 de MotoGP, comment voit-on la situation chez Ducati ? Si l’on se focalise sur les cinq podiums, les deux pole positions, les deux pilotes parmi les 4 premiers du championnat, on ne peut que conclure que la marque a bien démarré sa campagne. Mais si l’on s’attarde sur le fait qu’au Qatar, deux Yamaha ont gagné, alors qu’en 2018 et 2019, c’est une Desmosedici avec Dovizioso dessus qui avait dominé, que la domination de la marque japonaise s’est confirmée dans un Grand Prix du Portugal où Martin, Miller et Zarco ont chuté, on découvre un tableau moins rose chez les rouges. Le directeur sportif Paolo Ciabatti fait le point avant la prochaine étape à Jerez.

On ajoutera à ce premier bilan que Bagnaia a été dépossédé d’un record du tour lui donnant la pole position lors de la Q2 à Portimao, mais que l’Italien, revenu de la onzième place jusqu’à la seconde en course, permet à l’usine Ducati de mener les troupes de Borgo Panigale au championnat pilotes. Il a fallu que Johann Zarco chute aussi pour que le Champion du Monde Moto2 version 2018 apparaisse comme le dauphin de Quartararo. Mais sur cet aspect de la compétition, Paolo Ciabatti précise qu’entre Pramac et le team officiel, il n’y a pas de problème de légitimité : « quand une Ducati est en pole position ou mène le championnat, nous sommes heureux. Peu importe de quelle équipe ce pilote vient ».

Il ajoute : « les succès de Pramac ne sont pas un problème pour nous. Vous savez à quel point Ducati et Pramac collaborent étroitement », déclare Ciabatti à Speedweek. « Ducati s’occupe de toute la gestion technique de Pramac. Et les motos sont absolument identiques. Nous considérons Pramac comme notre deuxième équipe. La coopération ne pouvait pas être plus étroite. C’est pourquoi nous sommes très heureux des succès de Pramac ».

Paolo Ciabatti : « bien sûr que nous devons être satisfaits »

Oui mais alors, ce début de saison ? Satisfaisant ou non ? « Bien sûr, nous devons être satisfaits », déclare Paolo Ciabatti. « Parce que nous avons atteint les deux premières pole positions. Nous n’avions pas réalisé de meilleur temps en qualification avec Zarco depuis Brno 2020. Nos pilotes ont déjà établi quelques temps forts en 2021. Bagnaia, par exemple, a assuré un record du tour sur le circuit de Losail lors du premier Grand Prix en Q2. De plus, nous avions deux pilotes sur le podium lors des deux courses à Doha. Un autre au Portugal, et nous avons également des positions prometteuses au championnat. Le solde a donc été positif jusqu’à présent ».

Il ajoute néanmoins : « mais si vous me demandez : « auriez-vous aimé gagner une course ? », je réponds franchement oui. Nous avons eu des chances de gagner dans les deux courses au Qatar. Mais sur la distance de course, Viñales et Quartararo étaient en meilleure forme dans la dernière partie de la compétition, ils ont donc gagné. Félicitations à eux. Pourtant, nous n’avons pas à être déçus. Au Qatar, par exemple, Jorge Martin a mené la deuxième course en tant que rookie pendant 18 tours. C’était assez remarquable ». Il reste néanmoins encore un doute à lever chez Ducati, et cela devra être fait à Jerez : il s’agit de Jack Miller, actuellement douzième au championnat avec deux places de neuvième et un abandon sur chute, sans oublier une opération à un avant-bras.

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