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Paolo Ciabatti

Paolo Ciabatti de chez Ducati comme le reste de ses collègues cherche à tuer le temps en Argentine. Un temps qui a suspendu son vol sur le tracé de Termas de Rio Hondo où tout le sort d’un paddock est suspendu au vol d’un avion-cargo capricieux, mais à la cargaison précieuse. Une situation qui laisse les heures propices à épurer certains passifs accumulés depuis deux Grands Prix. Et chez Ducati on veut clôturer les malentendus nés depuis le Qatar pour retrouver rapidement les délices des plus beaux jours de la fin de saison 2021. Alors on cause une bonne foi pour toute des sujets qui ont fâché…

Chez Ducati, version officielle, on espérait évidemment bien plus que ces 14 points marqués par ses pilotes Jack Miller et Pecco Bagnaia. Et surtout parce que ce dernier n’en a rapporté qu’un seul de ces points, si bien qu’il en accuse à présent 29 de retard sur le leader du championnat Enea Bastianini sur… Ducati. Mais GP21.

Justement, sur ce débat de la GP22, le team manager Paolo Ciabatti se veut transparent : « au Qatar, nous nous sommes un peu compliqués la vie, en apportant un système qui n’est pas encore prêt à 100% aux essais libres et jusqu’à samedi matin. Et une fois que vous perdez le sentiment, il est difficile de le retrouver immédiatement » dit l’Italien sur ‘La Gazzetta dello Sport’. Cependant, il n’y a aucun doute sur le potentiel du nouveau prototype MotoGP. Ciabatti l’évalue « au même niveau. En fait je dirais même mieux que le GP21 ».

MotoGP, Paolo Ciabatti et Pecco Bagnaia

Paolo Ciabatti : « personne n’a creusé d’écart important. Mais désormais il faudra concrétiser« 

Voilà pour la moto. Il reste maintenant à remettre en selle le pilote. Et ce serait aussi en bonne voie : « le Pecco que j’ai vu arriver ici en Argentine semblait rechargé et très convaincu de ses capacités et de la moto. Le championnat est encore long et, heureusement, personne n’a creusé d’écart important. Mais désormais il faudra concrétiser ».

Chez le vice-champion du monde 2021, après avoir été très critique à l’égard de son employeur au Qatar, il prend sa part de responsabilité dans la seconde déception vécue en Indonésie : « finalement c’était ma faute, car je n’ai pas trop forcé sur l’avant. A la fin j’ai souffert d’adhérence ». Voilà les choses remises à plat. Il ne reste plus maintenant qu’à performer ce week-end en Argentine. Quand les motos seront arrivées…

Paolo Ciabatti_Ducati_2021

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