Paolo Ciabatti qui est le directeur sportif chez Ducati avait conclu les tests d’intersaison au Qatar avec le sourire. Et pour cause : son pilote Jack Miller avait signé le nouveau record d‘un tracé de Losail qui accueillera les deux premiers Grands Prix de la saison. Pendant ce temps, son second pensionnaire Bagnaia était quatrième et Johann Zarco stratosphérique avec plus de 357 Km/h dans la ligne droite. Oui mais, depuis, Marc Marquez a fait sa réapparition avec casque et combinaison …
Marc Marquez a beau reprendre la piste après huit mois sans toucher un guidon, il n’en demeure pas moins d’ores et déjà un danger. C’est dire l’aura de l’octuple Champion du Monde dans le milieu, qui semblait pourtant s’émanciper de son emprise au cours d’une saison 2020 où victoires et podiums ont été partagés. L’officiel Honda sonnera-t-il la fin de la récréation et remettra-t-il tout en ordre dès qu’il reviendra ?
La question n’est plus, comme il y a seulement quelques semaines, de savoir si Marc Marquez reviendra, mais dans quel état de forme il sera et quelles seront alors ses capacités pour faire face à l’adversité. Une interrogation dont la réponse connait une tendance forte dans le paddock. Et elle est clairement donnée par Paolo Ciabatti : « nous parlons d’un pilote de course exceptionnel qui a réalisé des exploits incroyables tout au long de sa carrière », souligne l’Italien.
Paolo Ciabatti : « Marc est très actif sur les pistes »
Le directeur sportif Ducati ajoute sur Speedweek : « bien sûr, il a vécu une période extrêmement difficile, y compris trois opérations avec des complications fastidieuses et ainsi de suite. Mais depuis que ses médecins lui ont donné la permission de rouler à nouveau à moto, Marc est très actif sur les pistes. Il s’est d’abord exercé sur un minibike puis sur la version 1 000cc street de la moto Honda GP. Seul Marc sait à quel niveau il se trouve actuellement. Lui seul peut évaluer exactement sa force et sa confiance en soi. Mais je ne serais pas surpris si je le voyais au Qatar le week-end prochain et s’il se battait pour la victoire là-bas ». On y décèlerait presque comme une pointe de fatalisme.