Les troupes du MotoGP vont prendre leurs quartiers sur le site de Termas de Rio Hondo pour un Grand Prix d’Argentine qui s’avance comme la seconde joute de la saison 2018. La première nous a livré un nouveau joli duel entre Dovizioso et Márquez, qui a tourné à l’avantage du pilote Ducati au détriment de l’officiel Honda. De quoi rendre heureux les hommes en rouges dont un certain Paolo Ciabatti fait partie au poste de directeur sportif. Mais pour le soixantenaire toujours vert, le meilleur pilote au monde n’est pas sur la grille de départ actuel…
Chez Ducati, on est tous derrière un Dovizioso qui est en pleine communion avec la Desmosedici. Pour continuer l’aventure durant les deux années à venir, on a mis six millions d’euros sur la table. A condition; cependant, que l’autre pilote du box Lorenzo baisse son salaire pour le rendre plus en rapport avec ses performances actuelles sur la GP18.
Une situation qui mobilise les énergies, d’autant plus que, sérieusement, Ducati ne peut pas se passer de DesmoDovi. Comme la marque ne pouvait pas, en son temps, faire l’économie d’un Stoner. Un Australien qui a épaté, et subjugue encore, Ciabatti : « malheureusement, je n’ai pas eu l’opportunité de réellement travailler avec Stoner » regrette l’Italien sur Speedweek. « Mais je l’ai suivi de près lorsqu’il était chez Ducati. C’est un pilote incroyable et lors des dernières années, j’ai pu tisser une relation étroite avec lui. C’est le plus grand talent du monde ».
Un talent trop tôt retiré de la compétition officielle. Mais l’Australien sait encore étonner : « le fait que Casey grimpe seulement à deux occasions dans l’année sur la moto pour nous livrer à chaque fois une analyse précise en se montrant extrêmement rapide prouve qu’il est spécial. Tous ceux qui se sont battus sur la piste contre lui pense la même chose. Maintenant, il a aussi son caractère. Qui est assez fort. Pour lui, c’est blanc ou noir. Il ne fait aucun compromis ».
