Le cas Valentino Rossi en MotoGP est un sujet qui concerne tout le monde dans le paddock des Grands Prix, et s’étend donc bien au-delà de l’auvent Yamaha. Un cas qui fait débat car les arguments restent partagés entre la crainte et la déception de voir partir une icône qui a beaucoup fait pour ce sport, et l’inéluctabilité de cette retraite qui s’approche. Le Doctor va en effet sur ses 42 ans et, déjà, il sait qu’il ne sera plus dans le team officiel Yamaha. Vale s’est donné les 7 ou 8 premières courses de la saison pour décider de son sort. Certains ont déjà leur avis. Ainsi Óscar Haro, directeur sportif de la LCR Honda…
Óscar Haro est le directeur sportif de LCR Honda, un poste où il rayonne de ses plus de trois décennies de présence dans le milieu. Il a en effet commencé à y travailler en 1987. Autant dire qu’il connait son sujet et qu’il a vu évoluer les Grands Prix.
Une période placée aussi sous le signe de Valentino Rossi. Aujourd’hui, l’astre s’éteint, puisque le temps fait son œuvre. Comment un pilote peut-il aborder cette nouvelle étape dans sa vie en étant aussi charismatique ? Vale, semble-t-il, a su s’imposer un calendrier et des échéances pour décider de continuer ou non. Mais pour Haro, il y a un danger… « On dit que le plus grand rival d’un pilote est son coéquipier, mais pour un pilote vedette comme Rossi, son principal rival est l’ego », dit-il dans un entretien à Motosan. « La dernière chose que Valentino aurait à faire est de se retrouver dans une structure plus petite. » Le directeur sportif estime ainsi l’option Petronas Yamaha serait une erreur… Et qu’il vaut donc mieux tout arrêter.
Par ailleurs, le même Haro rappelle que le MotoGP a un nouveau patron : Marc Márquez : « Marc Márquez est dans une autre dimension, un pas de plus que les autres pilotes. Par sa façon de conduire, sa préparation aux courses et sa façon de se préparer physiquement. Lorsque vous rassemblez du talent et de la faim, c’est imbattable. Et c’est le cas de Marc » termine l’homme de LCR Honda.