MotoGP Misano1 J1 : Davide Tardozzi craint le syndrome Ferrari chez Ducati

Pendant que le MotoGP lime le nouvel asphalte de Misano, la Formule 1 tourne au Mugello qui est un tracé généralement dévolu aux motos. Mais en ce vendredi, il n’y a pas que ce point commun dans les dates, et le pays entre les deux catégories. Il y a aussi les couleurs. Cette journée a ainsi été noire pour le ton rouge. Les Ferrari qui fêtent pourtant en Toscane leur 1 000ème Grand Prix ont eu des soucis. Des problèmes aussi rencontrés par Ducati sur les bords de l’Adriatique. Et ça commence à agacer dans le box…

La feuille de classement de cette première journée du Grand Prix de San Marino parle d’elle-même : quatre Yamaha, quatre KTM, une Aprilia et seulement une seule Ducati dans le top 10. Un bilan insuffisant pour le constructeur local de l‘étape. Et il est d’autant plus insoutenable qu’en partie, il est le résultat d’un travail dans les stands qui n’a pas été assez exigeant.

Une rigueur qui se perd qui inquiète. Avec Dovizioso 11e du classement combiné vendredi à Misano, seul Petrucci avec sa 7^e place représente Ducati comme potentiellement en mesure d’accéder directement à la Q2. Le team manager Davide Tardozzi est particulièrement dur à la fin des deux premiers essais libres: « ce fut définitivement une mauvaise performance. Nous nous attendions à beaucoup, Pirro il y a 15 jours avait fait un excellent travail sur cette piste et là nous nous sommes basés sur ce qui a été recueilli de lui. Nous sommes profondément déçus ».

« Nous devons être autocritiques »

Andrea Dovizioso a eu des problèmes d’électronique au premier tour, et on se souviendra qu’en Autriche il a eu des soucis avec ses pneus, que Michelin a signalé ne pas être à la bonne pression… La faute à pas de chance ?

« Oubliez la malchance » coupe Tardozzi sur Sky Sport. « Ce matin il a eu un problème de réglage électronique, rien de spécial. Laissons de côté la malchance. Il y a du travail à faire, nous devons probablement faire mieux pour nous et pour le pilote. Pour le moment, nous devons être autocritiques, comprendre pourquoi nous sommes si mal en point et faisons mieux samedi ».