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Jack Miller

C’est un Jack Miller en grande forme et avec une balafre à la joue qui se présente à Misano pour y disputer la quatorzième manche de la saison qu’est le Grand Prix de Saint Marin de ce weekend. Sur sa cicatrice, il s’est fendu d’une explication qui rassure sur le fait qu’il n’a pas été impliqués dans une bagarre tandis qu’en évaluant ses chances pour ce rendez-vous sur les bords de l’Adriatique, il s’affirme au moins aussi ambitieux que notre Johann Zarco en scrutant le ciel. Mais alors, ces possibles consignes Ducati en faveur de Pecco Bagnaia ? Il effleure aussi le sujet…

Jack Miller a d’abord tenu à rassurer sur son état de santé qui interpelle avec une cicatrice sur la joue. Il raconte… « Après le GP de Spielberg, nous avons escaladé une montagne en Andorre parce qu’il y avait un lac là-haut où nous voulions pêcher. Mais nous avons sous-estimé la randonnée, elle faisait environ 900 mètres de dénivelé… A mi-chemin je me suis un peu fatigué, j’ai eu envie de me confectionner une canne sur le bord du chemin. Mais cela n’a pas fonctionné. La première était inutile. Et quand j’ai essayé d’en faire une meilleure, j’ai perdu l’équilibre et je suis tombé dans les buissons avec élan ». Du JackAss pur et dur…

Puis l’Australien parle de la compétition qui l’attend : « c’est toujours agréable de revenir sur la piste après quelques podiums » dit-il. « C’est toujours excitant, surtout ici. Le temps n’est pas au beau fixe pour l’instant. Donc ça pourrait être bon pour moi… j’attends avec impatience le week-end. Nous avons un bon rythme, nous sommes en forme, la moto fonctionne très bien. Je suis tout excité ».

Jack Miller : « j’ai de bonnes chances à Misano, aussi en Aragon et au Japon »

Lorsqu’on lui rappelle sur Speedweek qu’il n’a pas concrétisé depuis Jerez et Le Mans éditions mai 2021, il répond : « j’ai bien fait en Autriche la dernière fois, j’ai pu me battre pour la victoire, les perspectives étaient meilleures que dans toutes les autres courses cette saison. J’étais en bonne position et j’ai pu défier un peu les ténors. Les Italiens ont leur course à domicile ici. Ils seront donc forts à Misano, comme chaque année. Mais nous avons de bonnes chances ici, aussi en Aragon et au Japon. Ce sont tous des tracés que j’attends avec impatience. Je peux obtenir un bon résultat n’importe où ».

Dans ces propos, on ne note aucun signe d’allégeance à son équipier en lice pour le titre et qui a besoin de récupérer un maximum de points sur le leader du championnat Fabio Quartararo. Jack Miller se la jouera-t-il solo pour les dernières courses qu’il lui reste à faire en combinaison rouge avant d’en prendre une orange chez KTM ? Ce serait pour le moins surprenant, ayant en effet plusieurs fois prouver sa loyauté envers la cause générale de Borgo Panigale.

L’Australien écarte le sujet mais signale qu’il ne sera pas désolé de quitter Ducati sur un point précis : « j’ai décidé au Mans en mai que je quitterais Ducati. Ce qu’ils feraient alors de ma place ne me dérangeait plus beaucoup. J’ai écouté mon cœur et mon instinct quand j’ai pris la décision de quitter Ducati. Je voulais orienter ma carrière dans une certaine direction et j’avais des idées claires sur ce que je voulais faire à l’avenir ». Et il termine ainsi : « les décisions qui sont actuellement prises chez Ducati ne me concernent plus. Je ne regretterai pas du tout le fait que je doive me battre pour ma place dans l’équipe d’usine chaque week-end ». On rappellera que durant sa période Ducati, il n’a eu à honorer que des contrats annuels. KTM lui a proposé un bail de deux ans.

Jack Miller, Ducati Lenovo Team, CryptoDATA Motorrad Grand Prix von Österreich

 

 

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