• La décision de Michelin d’augmenter la dureté des
trois mélanges de gomme destinés au pneu avant était la bonne :
plusieurs records ont été battus.
• La constance des performances des pneumatiques Michelin a
permis à l’ensemble des pilotes de se livrer bataille du premier au
dernier kilomètre.
Le premier des deux week-ends de course prévus à Misano dans le calendrier 2024 du Championnat du Monde de MotoGP ™ s’est déroulé en présence d’un public très nombreux. Le « Misano World circuit Marco Simoncelli », situé à 50 km d’Urbino, ville qui a vu naître le plus titré des champions moto Valentino Rossi, est un vivier de fans très engagés. C’est aussi ici qu’ont élu domicile plusieurs pilotes présents sur la grille de départ, avec une envie de commune d’offrir un week-end d’émotions intense à leur public. Cette communion entre les pilotes et les spectateurs a créé une véritable ambiance de fête, et le spectacle en piste a été somptueux. La météo a été par moment surprenante, mais les pneumatiques Michelin ont répondu « présents » dans toutes les configurations, afin de permettre aux pilotes de s’exprimer et de faire le show.
Vendredi, lorsque les partenaires de Michelin s’élancent pour la première séance d’essai, à 10h00, la température du sol est déjà de 32°C. L’après-midi, le mercure monte à 39°C à la surface de la piste, et les set-ups des motos s’affinent. C’est néanmoins samedi matin, au moment des qualifications, que les réglages définitifs permettent aux pilotes de pousser leurs machines dans leurs derniers retranchements, en vue de la Tissot Sprint le samedi, puis du Grand Prix le dimanche.
A Misano, tous les partenaires de Michelin ont pu profiter du niveau de performance, mais aussi de la constance des pneumatiques sélectionnés par les ingénieurs du manufacturier français. Indépendamment du nombre de tours parcourus ou des variations de température selon les positions, la polyvalence des mélanges de gomme Michelin leur a permis d’aller chercher les meilleurs chronos à n’importe quel moment.
« Notre choix de sélectionner un cran plus dur les mélanges destinés au pneu avant a été payant », indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Alors que la première journée a été consacrée au nettoyage de la trajectoire et à la recherche du meilleur choix de pneu pour l’avant comme pour l’arrière, on a ensuite pu constater des performances métronomiques lors des qualifications et des deux courses. Quel que soit le nombre de tours, nos pneus ont toujours permis de tenir un rythme élevé, et je retiendrai que le record du meilleur tour en course, signé par Marc Marquez, est intervenu au 20ème tour (sur un total de 27) du Grand Prix. Nous avons vu, également, que plusieurs combinaisons pneumatiques étaient possibles. Si tous les pilotes ont choisi la gomme Medium pour l’avant et le mélange Soft pour l’arrière lors de la course Sprint, certains (un peu moins de la moitié) sont passés en Medium à l’arrière pour le Grand Prix. C’est le cas de Marc Marquez et de Francesco Bagnaia, respectivement premier et deuxième. Mais nous avons aussi une combinaison « Medium/Soft » sur le podium avec la troisième place d’Enea Bastianini. Nous pouvons être satisfaits d’avoir mis à la disposition de nos partenaires un package pneumatique parfaitement adapté à la situation, en fonction des set-ups des motos et du style de pilotage. »
Pour le Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini 2024, Michelin Motorsport avait mis à disposition de ses partenaires trois gommes symétriques (Soft, Medium et Hard) pour la roue avant. A l’arrière, ils avaient le choix entre deux crans de gomme, Soft ou Medium. Ces derniers sont asymétriques, avec l’épaule droite renforcée (le circuit présente dix virages à droite et six à gauche, pour une longueur de 4,226 km).
En cas de pluie, et alors que quelques gouttes sont tombées au cours des premières minutes du Grand Prix, Michelin avait préparé ses gammes MICHELIN Power Rain en gommes Soft et Medium, pour l’avant comme pour l’arrière, elles aussi renforcées sur le côté droit. Mais les débats ont finalement eu lieu en MICHELIN Power Slick.
Samedi après-midi, la course Sprint a été remportée par Jorge Martin (Prima Pramac Racing), devant Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) et Franco Morbidelli (Prima Pramac Racing).
Dimanche, le Grand Prix a vu la victoire de Marc Marquez (Gresini Racing MotoGP), suivi de Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) et de son coéquipier Enea Bastianini.
Les records du week-end en MotoGP
Lors de la seconde phase des qualifications, Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) a établi le nouveau record du circuit, en 1’30.304. Il améliore légèrement la marque de Jorge Martin (1’30.390), réalisée en 2023.
D’autres records sont également tombés durant le week-end. Tout d’abord la durée de la course Sprint, ramenée de 19’58.785 à 19’56.502, mis aussi le record du tour en course Sprint, attribué à Francesco Bagnaia selon un temps de 1’31.236.
En Grand Prix, le tour le plus rapide en course est désormais signé Marc Marquez, en 1’31.564.
La prochaine manche du Championnat du Monde de MotoGP se déroulera à nouveau sur le circuit de Misano (Italie). Michelin et ses partenaires s’y retrouveront dans deux semaines, du 20 au 22 septembre, pour l’Emilia-Romagna Grand Prix.